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Histoire du papier peint
Le mot papier peint est apparu vraisemblablement pour la première fois au pluriel, en 1581 dans un édit royal destiné à la corporation des dominotiers (individus concevant, fabriquant et vendant du papier peint. NDA).
Le premier papier peint
Le papier peint est, selon toute probabilité, apparut en Chine avant l’an mille. Il était à l’époque confectionné par des artistes qui dessinaient sur de grandes surfaces de papier, de tissus ou de cuir. On s’en servait pour tapisser les murs des riches demeures. Le papier peint apparaît en Angleterre au début du XVIe siècle et prit un essor important après l’excommunication d’Henry VIII.
Il s’affiche en France
Il est apparu en France au cours du XVIIIe siècle, bien que, dès le XVIe siècle on vit des papiers peints importés de Chine. Dominant le marché, la Grande-Bretagne va taxer l’importation des lés en 1712. La demande était alors suffisante pour en industrialiser la production. Ce fut avec du papier peint produit par les ateliers Réveillon que les frères Montgolfier conçurent l’enveloppe de leurs premiers ballons. En France un certain Jean-Baptiste Réveillon devint le grand maître du papier peint en produisant dans ses ateliers à partir de 1753 (date incertaine) des papiers peints parfois en soie brodée de fil d’or extrêmement précieux destinés aux familles les plus nobles de France.
Réveillon
Bien que M. Réveillon et ses ateliers dominent le marché, rapidement, il apparaît d’autres concurrents, à Paris seulement, en 1790, on dénombre une quarantaine de fabriques de papier peint. La France devient rapidement la nation exportant le papier peint de meilleure qualité.
Dufour
Parmi les grands noms du papier peint français, citons (dans le désordre) : Joseph Dufour & Cie (1797-1830), Zuber & Cie, qui produit encore aujourd’hui, et ce depuis 1797, Auguste-François Jacquemart (1776-1854) et Arthur et Robert (1772- ?). Ils exportent leurs produits dans toute l’Europe et l’Amérique du nord, jusque dans des endroits prestigieux, par exemple, le papier peint qui recouvre les murs du salon de réception des diplomates de la Maison Blanche fut fabriqué par Zuber &Cie.
Essor du papier peint
Sous le règne de Napoléon III, la production de papier peint prend un essor gigantesque en élargissant le marché à la petite bourgeoisie et aux classes populaires, des modèles à très bas prix sont mis sur le marché. Vers 1850, de nombreuses innovations technologiques tels que le papier gaufré, à dorure, satiné, et cætera, permettent de donner un énorme coup de pouce la production, en permettant d’imiter plus ou moins n’importe quelle matière, en 1844.
Papier peint détourné et plébiscité
Jean-Alexis Rouchon détourne quelque peu le principe de base pour imprimer les premières affiches en couleurs, en 1910, aux
Etats-Unis. Les affiches très grand format (dit billiboard, de 7.50m par 3.30m) seraient apparues à la suite du détournement, – encore une fois- de bandes de papier peint. Entre 1870 et 1900, William Morris, en Angleterre invente de nombreux motifs qui connaîtront un succès importent après sa mort en 1896. Le XXe siècle voit l’apogée du papier peint, dont la production ne cesse de croître, il devient, dans les années 80, la décoration murale la plus employée.
Et chez vous c’est papier peint ou murs blancs?
Passez tous et toutes un bon weekend de Pâques
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Pas envie de faire des blagues ce 1 avril ,la vie se charge depuis plus d'un an de nous en faire une de taille
Mais il n'est pas interdit de sourire ni même de rire
Poche the button
En 1981, François Mitterrand, fraîchement Président, oublia les codes nucléaires dans sa veste partie chez le teinturier.
François Mitterrand envoya alors un motard chercher les codes, et tout fut bien qui finit bien. Mais “Tonton” n’est pas le seul président tête-en-l’air !
Outre-Atlantique, Jimmy Carter envoya également les codes chez son teinturier. Quant à Bill Clinton, il perdit la trace du biscuit (la carte sur laquelle sont inscrits les codes nucléaires) pendant 6 mois, et récidiva : en partant trop vite d’un sommet de l’OTAN, il laissa son aide de camp rentrer à pied avec la valise noire permettant le déclenchement de la frappe nucléaire.Sources :
LePoint.fr – Passations de pouvoirs
Malaisie gaiement
En Malaisie, la plupart des motards portent leur blouson à l’envers (donc avec l’ouverture dans le dos).
Détails :
Cela se fait aussi dans d’autres pays du sud-est asiatique, et ça n’a rien à voir avec une mode !
Porter son blouson ou sa veste à l’envers présente de multiples avantages :
1. Le vent ne s’engouffre ni dans la veste, ni dans la capuche.
2. Le dos est bien ventilé, car en portant la veste à l’endroit, il serait vite trempé de sueur ;
3. L’avant des vêtements en-dessous (chemise, t-shirt) est bien protégé de la pollution, de la fumée, des éclaboussures, de la pluie, etc. Ils restent présentables quand on remet sa veste à l’endroit.
4. Et même qu’en remontant la capuche jusque sur le nez, ça fait un très bon masque de protection !Sources :
Voyageforum.com – Malaisie [fr]Histoires vaches
Jusqu’à la fin des années 1950, il existait un fromage appelé “Vache sérieuse”.
Détails :
“La Vache qui rit” lui a intenté un procès pour contrefaçon et l’a gagné.
Source :
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AIMEZ-VOUS VOTRE PRÉNOM???
Moi j'aurai aimé ce prénom
Ce n'est que mon deuxième prénom celui de ma grand-mère
Les premiers petits noms donnés aux humains remontent certainement aux premiers Hommes, tout du moins ceux qui communiquaient suffisamment pour pouvoir s'appeler entre eux.
Les prénoms ont des origines culturelles diverses, qui varient selon les pays. Par exemple, les prénoms "habituels" que nous connaissons en France ont une origine religieuse ou historique. D'ailleurs, jusqu'en 1966, les parents devaient choisir le prénom de leur enfant parmi la liste du calendrier.
Depuis cette date, les familles disposent de davantage de liberté et peuvent même inventer le prénom de leur enfant. Cette liberté a tout de même des limites : la mairie qui enregistre la naissance peut refuser un prénom ridicule, grossier ou susceptible de créer des problèmes à l'enfant.
Mais jusqu'à la fin du Moyen-Age, le principe du prénom avant le nom n'existait pas : on appelait le nouveau-né par un seul nom, généralement celui du saint qui correspondait au jour de sa naissance. L'augmentation de la population commença à poser problème à ce nom principal : pour ne pas confondre les gens ayant le même nom de naissance, on se mit à rajouter une origine géographique (Pierre du Poitou), ou familiale (Paul de Martin), ou encore un métier (Luc le forgeron) ou même une singularité physique (Jacques le Grand).
Progressivement, cet "ajout" au nom devint le nom de famille et on désigna le premier nom par "prénom" (qui signifie, avant le nom).
L'usage du prénom dépend en réalité des cultures. Longtemps, en Europe, les bébés héritaient du prénom d'un de leur parent ou grand-parent. En Corée, le prénom change au cours de la vie : l'enfant, qui possède un prénom à sa naissance, en change vers l'âge de 7 ans puis une nouvelle fois lorsqu'il devient adulte. En Asie ou en Afrique, il est courant de "numéroter" l'enfant avec un prénom qui signifie le premier, le deuxième etc... Il reste une trace de cette pratique en Europe dans certains prénoms latins : Quentin désigne ainsi "le cinquième".
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La vie est courte commençons par le dessert hihihihi
La légende dit que le financier trouverait son origine dans les années 1890 où un pâtissier français dit « Lasne » aurait inventé la recette de ce gâteau pour satisfaire les papilles de financiers en quête de douceur, sans se salir les mains.
Il semblerait en fait que les financiers étaient à l'origine de petits gâteaux de forme ovale, fabriqués par les sœurs de l'ordre des visitandines, jusqu'à ce des suisses décident de reproduire la recette en lui donnant une forme différente pour ne pas qu'on les accuse de plagiat. C'est ainsi que les gâteaux prirent la forme de lingots (Suisse oblige) et le nom de financiers. On trouve cependant encore des "visitandines" dans certaines pâtisseries qui ont conservé cette appellation traditionnelle. Petit gâteau rectangulaire, moelleux et fondant, le financier a la couleur d’un lingot d’orLe JugeLien entre le dessert et le métier :
Dans l’imagerie populaire française influencée par ses caractéristiques vestimentaires, le magistrat représente une certaine noirceur. Pour certains, le juge s’assoit sur les « biscuits » avec lesquels on le soudoie, sans oublier de se faire « mousser » ! Est‐il un monstre froid coincé dans son « glaçage chocolaté » ? Est‐il source de « pépins » ? La tradition remonterait en fait au milieu du XIVe siècle en Lorraine où un apothicaire gourmet inventa la confiture de groseilles épépinées à la plume d’oie. Progressivement, l’usage s’établit de récompenser par des offrandes de confiture les juges qui savaient faire preuve d’une sérénité exemplaire dans leur sentence… On raconte aussi que ce dessert serait à l’origine de la bûche de Noël (gâteau roulé à la confiture).
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