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    À Paris, pendant la Première Guerre mondiale, la population ne perd pas l'art de s'amuser. On fait la fête pour se moquer de l'ennemi et se donner du courage.
    Après la fin du conflit, une génération nouvelle rêve d'un monde nouveau et proclame « Plus jamais ça ! ». On s'empresse de lui proposer de nouvelles griseries sur fond de musique. Venu d'Amérique avec les Alliés, le jazz fait son apparition mais également la danse, la radio et les sports, les industries avec les électroménagers etc...
    Durant les Années folles, Montparnasse et Montmartre sont sans conteste les lieux de Paris les plus célèbres et les plus fréquentés.
    Au niveau de la mode, figure mythique des années 20, la garçonne est à elle seule une incarnation de la mode. Elle symbolise la femme émancipée, rebelle, aux mœurs libérées.

     Elle puise son inspiration vestimentaire dans une garde-robe masculine le jour, ultra-féminine le soir. A elle le chandail, la cravate. Elle tire son indépendance d'une conduite hors-norme: la garçonne fume, conduit vite, voyage tout en cultivant ses différences. Porte-cigarette, manteau chic pour conduite choc, tenues "Croisière", elle cultive l'ambivalence et trouble les esprits masculins.

     

     Elle arbore la coupe courte de Colette, le tailleur-jupe de coupe masculine, porte chemise à col et à manchettes. Elle ne se sépare pas de son chapeau melon, de ses gants ou de sa canne. Elle s’affiche avec un monocle et fréquente les terrasses du Sélect, du bar du Ritz ou du fétiche à Pigalle. La garçonne dérange par son indépendance et son art de vivre.



     C’est une figure dangereuse aux yeux des hommes car masculinisée et sexuelle. Tout trace de maternité est effacée et la chirurgie esthétique, en plein essor développe rectifie si nécessaire, les poitrines opulentes.
       
     Quand elle adopte le pantalon, c’est sous une forme pyjama, fluide et ample. Le soir, elle révèle son corps halé. Résolument émancipée, elle skie, voyage en train ou en paquebot. A l’image de Louise Brooks ou de Kiki de Montparnasse, la garçonne est le précurseur de la femme d’aujourd’hui

     

    Le jour, la sobriété est de mise. La simplicité de la coupe est associée à des matières confortables tout juste rehaussées de discrets rubans, galons et lacets. Les garde-robes intègrent des tenues "sportswear" telles que des manteaux de voyage, des paletots ou des marinières, ou des modèles de jour habillés pour les cocktails de fin de journée. Lamés, dentelles métalliques, franges, satin et mousseline bordés de perles, pierreries, plumes et strass... le soir, les effets décoratifs prennent le dessus, tout en contrastant avec des robes souvent sans décolleté aux lignes d'une grande simplicité.

     

     


     De nouveaux codes esthétiques apparaissent : le maquillage soutenu s’impose, Bourjois diffuse ses mascaras en tablette pour épaissir les cils, les parisiennes adoptent le « beading », une technique qui consiste à « perler » de cire le bout de chaque cil, quant à Kiki de Montparnasse,

    elle apparaît sourcils rasés et redessinés en appliquant «  trois ou quatre tons de vert différents jusqu’à ce que son ombre à paupières aille avec sa robe. »


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  • L'heureux pas sage

     

                         Moi PLAISIR  depuis petite !!!!                       



    repassage 01

     

     Porter un regard différent sur nos petites ou grandes corvées. Aujourd'hui je vous propose d'aborder le repassage. Comme toutes les autres corvées le repassage peut se concevoir comme un plaisir, il suffit pour ça, d'un peu d'imagination. Repassage solitaire, collectif, solidaire ou festif?

     

    Solitaire,

    comme le ver du même nom, le repassage peut s'associer à une émission radiophonique. J'ai personnellement un faible pour "les matins de France-Culture", mais chacun saura trouver l'émission qui lui fera regretter d'avoir si peu de linge à repasser. On peut également lui associer un thème de réflexion à creuser ou une occasion pour chanter, composer, fabuler, divaguer, rêver ... sans se brûler.

    Collectif,

    Tableau de Louis Valtat (1909) 

     

     le repassage, un jour chez l'une, un jour chez l'autre est l'occasion de papoter sans culpabiliser, chacun(e) avec le fer à la main.

     

    Solidaire,

    le repassage chez la mamie d'à côté, chez la malade, la convalescente, le veuf paumé, c'est une belle occasion de s'enrichir de leur histoire en leur offrant un peu de notre temps.

    Festif,

    il peut être le thème d'une soirée déjantée, avec concours individuels ou par couple, une main derrière le dos, sur un seul pied, avec trou normand, avec improvisation d'une histoire pour chaque pièce repassée, avec citations ou phrases intégrant le mot fer, le premier qui s'enferre devant continuer le repassage.

    Le repassage

     

     

     

    Je rêvais d'un repas sage,

    Mais pour cela, il fallait repasser.

    Je voulais juste passer,

    Mais lui voulais que je repasse.

    Et de moi qui n'était point sage,

    Il voulait du repassage.

    J'étais jeune et je n'aimais pas le faire.

    Je préférais le fer à friser,

    Que le fer à repasser.

    Mais il fallait le faire.

    Et pour le conquérir « lui »

    Je suis repassé chez lui.

    Je lui ai repassé ses chemises ,ses tricots,

    Il m'a offert un bon fricot.

    Et avec lui, je suis allé faire dodo.

    Si j'ai gardé son fer à repasser.

    Je ne suis jamais repassée,

    Puisque je suis restée.

    Par contre de son fer à repasser,

    Je ne me suis pas souvent servi.

    Je m'en foutais ,je l'avais conquis.

    J'ai profité de plusieurs repas sages,

    Et de câlins un peu moins sages,

    Pour fonder une famille avec lui.

    J'avais bien fait de repasser!!!!

     

     

     

     

     


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  • Hier il a fait gris  toute la journée et je crois que cela sera idem aujourd'hui ;alors

    Un peu d'humour pour rire !!!

    Hebergeur d'image
    Si haut qu'on monte dans la vie ,
    on finit toujours par des cendres .
    ( Henri Rochefort )

    Et si dieu nous avait trompé
    et qu'il était une femme ?

     Après tout il a de beaux saints .
    ( ylipe )


    Pensée du jour
    Ce n'est pas parce qu'on est très riche
    qu'on peut tout " sperme mettre " .

    Occupation d'un jour maussade

    Idée pour décorer ses clefs de maison ou autres avec du vernis à ongles.
    Tout d'abord, nettoyez vos clefs avec de l'alcool pour les désinfecter.Hihihihihi
    Ensuite choisissez le vernis de la couleur de votre choix. Vernissez vos clefs, laissez sécher.
    J'ai fait des petits décors dessus à l'aide d'un cure-dents.

         
     Très rapide à réaliser et beaucoup plus sympa sur son porte-clefs


     

     

    Très bon début de semaine à tous et gros bisous. 

    Blog de oasis54 :OASIS DE PAIX, Très bon début de semaine à tous et gros bisous. 

     

     


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    Les expressions françaises à ne pas dire (si possible hein... Vous faites comme vous voulez...).

     

    On ne dit pas "CA ME GRATTE" mais "CA ME DEMANGE" !!!!
    Se gratter c'est ce que l'on fait lorsque l'on a quelque chose qui nous démange, dire "ça me gratte" n'a aucun sens.

     

    Il ne faut pas non plus demander si "ça va", puisqu'en fait le "VA" fait référence à la facilité, ou non, d'aller faire popo... Voilà, voilà...

    Et sivouplaît, juste en passant, nan vraiment arrêtez les " SA VA ?"

     

    L'autre phrase que j'adore  c'est : Allez ! Au plaisir hein ! Et bien le Bonjour à vot' Dame !( ou vot' mari)

    Là, c'est surtout le "AU PLAISIR" qui fait saigner l'oreille... (ainsi que le "VOT' DAME", on

    l'aime beaucoup lui). "Au plaisir" tout seul, ne se dit pas. Il faut rajouter "de quelque chose" derrière...

                                                        

     

    Quand j'habitais encore là-bas dans l'Oise, la question qui revenait souvent c'était : "Vous êtes en Pavillon ?".

    Variante : "Vous êtes en appartement ?"

    Ben:  j'habite (DANS) une maison hein...

               

    On ne dit pas "A VOS SOUHAITS" lorsque quelqu'un éternue.

    Pourquoi ?

     

    Ben : parce que tu ne sais pas si les pensées de la personnes sont mauvaises. Et si tel est le cas, c'est mieux de ne pas l'encourager...

                                    

                          

     

     

    Si quelqu'un te dit "MERCI", on ne lui répond pas "DE RIEN".

    Pourquoi ?

    Ben : parce qu'un "MERCI" vient toujours à la suite de quelque chose...

    Dans ce cas, on peut juste répondre "JE T'EN PRIE".

     

     

                                                                  

     

     

    Quand vous avez mal entendu, ne dîtes pas "QUOI ?", ou "HEIN ?", mais "COMMENT ?"

     

                                                              

    ou "PARDON ?", ou mieux encore "JE VOUS DEMANDE PARDON ?". 

     

     

     

     

     

    On ne dit pas "JE ME RAPPELLE", mais "JE ME SOUVIENS".

     

    On peut dire "JE ME RAPPELLE", comme dans "je me rappelle avec émotion les vacances

    passées à la campagne". La formulation incorrecte est "je m'en rappelle" ou "je me

    rappelle de", si on tient à utiliser une préposition, ce sera avec le verbe "se souvenir"...

    Donc "ON SE SOUVIENT DES VACANCES OU DE MACHIN".

     

    On dit "je m'en souviens" ou "je me le rappelle", on se rappelle quelque chose et on se souvient de.

     

                                 

     

    "VOUS AVEZ GAGNE UN WEEK-END A LA NEIGE !"

    On ne "VA PAS A LA NEIGE, NI A LA MER". On va EN MONTAGNE ou A LA MONTAGNE

    (où il n'y a pas QUE de la neige) ou AU BORD DE LA MER ou encore A LA PLAGE...

     

     


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