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    Mon nouveau jeu , je m'enferme dans ma penderie !!!!

    Ohh la la... le week-end à passe beaucoup trop vite!!

    Passez un agréable lundi ainsi qu'une très bonne semaine mes amies et amis...
    Gros bisous affectueux pour tout le monde...

    La légende du                        

     

    La légende du "Bœuf qui Vole" ou "Volo Biou"

    Entre le XIe et XIIe siècle, à Saint-Ambroix, la récolte de raisins avait été trop abondante et, faute de récipients, le vin avait moisi, au grand désespoir des habitants du village.
    C'est alors que le consul eut l'idée d'une attraction insolite : les gens distraits et assoiffés boiraient ce breuvage.
    Il fut annoncé dans toute la ville que, à une heure déterminée, un bœuf serait jeté dans les airs et qu'il volerait.
    Le bœuf défila dans les rues avant d'être conduit au sommet d'une colline d'où il fut lancé dans les airs.
    Il s'écrasa aussitôt laissant de nombreux restes aux alentours.
    La population but ce vin jusqu'à la lie.


    Chaque année, le 14 juillet, les habitants de Saint-Ambroix renouent avec cette légende en offrant toutefois un vin de bien meilleur qualité !


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  • Voila la cure est terminée, que du positif en ce qui me concerne, les soins , l'accueil, le personnel nombreux et bienveillant. Les échanges de cartes de visite avec les "copines " curistes , le  Tout  fût super sympa !!! 

    Demain je vais retrouver mon Petit Prince ...........

    Pourquoi la ''toile d'araignée'' s'appelle t-elle ainsi ?

    La ''toile d'araignée'' porte ce nom tout simplement car le piège de soie, la plupart du temps gluant, que confectionne cet insecte pour capturer ses proies ressemble à une toile grossière de nos tisserands. Comme eux d'ailleurs, suivant les espèces, elles confectionnent les ''points'' et formes les plus variés: Toiles géométriques ou orbiculaires, toiles en hamac, toiles en drap, en entonnoir ou encore toiles-échafaudages.
      
    Toutes les araignées, pourtant, ne tissent pas de toile, les plus primitives utilisent la soie uniquement pour confectionner des cocons de protection pour leur progéniture. Les qualités mécaniques du matériau sont remarquables puisque 5 fois plus résistant que l'acier et pouvant s'étirer sans dommage de 40% de leur longueur.

     

    Pourquoi dit-on 'bâbord' et 'tribord' ?

     

     

     

    C'est au XVème siècle que le français a emprunté ''bâbord'' et ''tribord'' au néerlandais qui disait ''bakboord'' pour désigner le côté gauche d'un bateau qui est maintenant bâbord en regardant de l'arrière vers l'avant et ''stierboord'' le côté droit pour indiquer le tribord.

    Pour expliquer l'origine de ces deux mots, il faut se rappeler que le gouvernail des navires tel que nous le connaissons aujourd'hui n'a pas toujours existé. Jusqu'au Moyen-Age, le pilote du
    navire gouvernait avec une godille, sorte de grande rame, fixée au côté droit du bateau et tournait ainsi le dos au côté gauche.4

    Alors, pourquoi ''bâbord ou bakboord'' et ''tribord ou stierboord'' ? Tout simplement parce qu'en vieux néerlandais ''stierboord'' c'est le côté du gouvernail, c-à-d tribord ; ''bakboord'' cest-à-d bâbord, c'est le côté qu'on a dans le dos. En effet ''stierboord'' tribord et ''bakboord'' bâbord sont composés tous deux de ''boord'' qui a son origine dans de très vieux parlers germaniques d'où nous arrivent aujourd'hui l'allemand ''Bord'', l'anglais ''board'' et le français ''bord''. C'est à l'origine un terme de marine qui désigne le bord du bateau (voir aussi : le bordage du navire, monter à bord, aller à l'abordage...).

    Le mot ''stier'' dans ''stierboord'' ( tribord ) provient aussi des vieux parlers germaniques et désigne simplement le gouvernail (''Steuer'' en allemand d'aujourd'hui).
    Enfin le mot ''bak'' dans ''bakboord'' (bâbord ) est toujours d'origine germanique et n'est rien d'autre que le dos (que l'on retrouve aujourd'hui dans l'anglais ''back''), c'est-à-dire ce que le pilote a dans le dos.



    Et pourquoi demanderez-vous un accent circonflexe à ''bâbord'' ? Simplement parce qu'au XVIIème siècle, le français a fait la confusion entre ''babord'' et ''bas-bord'', c'est-à-dire le bord inférieur. Lorsqu'au XVIIIème siècle on a retrouvé le mot d'origine, le ''s'' a disparu, mais son souvenir s'est conservé dans l'accent circonflexe !

    Pourquoi dit-on ''Maitre'' à un avocat ?

    Simplement parce qu'ils ont une Maîtrise en droit !
    Curieusement on a gardé ce titre uniquement pour les avocats alors qu'on peut appeler Maître tout ceux qui ont une maîtrise (économie, histoire...).
    Idem pour le doctorat, on appelle uniquement ''Docteur'' les médecins (docteurs en médecine), alors que tout ceux qui ont un doctorat devraient être appelés ''Docteur''. Comme aux USA.
                           
     
            Pourquoi dit-on 40 ou 50 ''balais'' ?          
    Cela remonte à une vieille tradition auvergnate qui consistait à accrocher autant de balais que d'années de vieillesse derrière sa voiture lorsqu'on se mariait : l'expression est restée pour comptabiliser l'âge des gens.     

     

    Pourquoi dit-on ''chut'' pour faire taire ?
    On dit ''chut'' pour inviter ou imposer le silence car ce terme est la transcription phonétique du faible bruit de fond que produit un murmure. En langue française, il s'agit d'une onomatopée, catégorie de mots sensée reproduire le bruit caractéristique généralement associé à un évènement, un objet, un animal ou un être humain.

    Le langage courant les utilise en routine, comme ''crac'' pour le bruit d'une branche coupée, ''piou-piou'' ou ''cui-cui'' pour évoquer le pépiement d'oiseaux ou encore ''pan'' pour illustrer le son d'un coup de feu. La BD, notamment américaine est pour beaucoup dans le développement de ce mode d'expression, en faisant même quelquefois les seuls textes de l'histoire. Par ailleurs, l'orthographe de ces interjections est toujours invariable.

    Pour l'instant le soleil est présent ....................        

    MOTS AU QUOTIDIEN...  SONT SUR LE BLOG PLUME 66  MERCI  

     

     


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  • À chaque nuit que Dieu apporte,
    quand je me repose au lit,
    une petite prière trotte
    sans cesse dans mon esprit.

     Dieu... bénis ma mère, mon père
    et tous mes enfants aussi.
    Bénis mon épouse, leur mère...
    Et protège-les aussi.

     Mon Dieu, je veux demander
    sans vouloir te faire fâcher...
    Eh bien, tu sais, mon ordi...
    veux-tu le bénir aussi?

    AMITIE !!!

     Je sais qu'il n'est pas banal
    de bénir un bout de métal,
    mais laisse-moi t'expliquer...
    puisses-tu alors décider.
    ORDI !!!
     Tu vois, cette petite boîte
    contient plus qu'il n'y paraît...
    C'est comme une grande foire
    Où mes amis m'attendraient.


    ORDI !!!
     Il y en a, c'est certain
    auxquels j'ai serré la main,
    D'autres restent sans visage...
    dans mon esprit, une image.
    ORDI !!!
     Tous les amis apprécient
    tous ces mots que l'on se dit,
    et c'est par l'ordinateur
    que l'on va où ils demeurent.
    ORDI !!!
     Je les connais par la foi
    qui te fis connaître, Toi.
    Mais une des joies de la vie,
    C'est l'amitié qui grandit.
    ORDI !!!
     Dieu, à travers tous tes rôles,
    prends une minute par jour
    pour bénir ce bout de tôle...
    qui contient autant d'amour.

      


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  • Pour l'instant pas de pluie , douceur  mais bon  nous n'avons pas fini la journée  alors regardons ensemble :

    Allez c’est parti, découvrez avec nous les 13 étapes de fabrication d’un Parapluie Paris Le Duc.

     

    Etape 1 : Préparation du tissu, mise en place du matelas avant découpe

    Le tissu utilisé pour fabriquer les parapluies est livré dans des formats classiques c’est-à-dire sous forme de rouleau. La largueur de ces rouleaux peut varier en fonction des fournisseurs mais idéalement il ne faut pas qu’elle dépasse 70 cm de large. Les rouleaux d’une largeur supérieure nécessitent une préparation et un découpage plus complexe. Le tissu ainsi livré doit déjà être imperméable, sérigraphié et éventuellement traité au Téflon. Afin de ne pas avoir à découper chaque pointe de tissu de façon individuelle (rappel un parapluie à 8 baleines nécessite 8 pointes de tissus identiques), le rouleau de tissu est emmanché sur une machine qui va permettre de le dérouler, de le tendre et surtout de le replier sur lui-même afin de constituer un matelas de tissu. C’est ensuite ce matelas de plusieurs épaisseurs qui sera découpé.
    Cette étape de préparation permet donc de gagner du temps sur l’étape suivante de découpe.

    Préparation tissu pour fabrication parapluie

    Etape 2 : Découpe du tissu

    On retrouve deux méthodes de découpe du tissu en fonction du format du rouleau ou bien encore de la sérigraphie imprimée sur la toile.

    La méthode la plus utilisée consiste à prendre le matelas de tissu précédent, le poser sur une table en PEHD (un polyéthylène à haute densité) à l’identique des planches à découper utilisées en cuisine. Cette table de découpe est suffisamment solide pour résister à la pression exercée lors de la découpe mais aussi souple en surface afin de permettre aux lames de l’emporte-pièce de s’incruster légèrement dans la table et ainsi de découper intégralement le matelas sur toutes les épaisseurs de tissu. Sur ce matelas de tissu, nous posons l’emporte-pièce adapté au parapluie à fabriquer et nous utilisons une presse pour l'appuyer fortement sur le matelas et ainsi découpé autant de pointes qu’il y a d’épaisseur de tissu.

    Une pointe de parapluie n’a pas la forme d’un triangle contrairement à ce qu’on peut penser. En effet, il faut tenir compte de la forme arrondie de la toile du parapluie. La pointe a une forme de triangle sur la partie la moins large puis cette forme s’évase sur la fin. Pour schématiser, c’est un peu la même forme que la tour EIFFEL qui est fine vers le haut et devient de plus en plus large sur sa base. Original non pour un Parapluie Paris d’utiliser un modèle en forme de tour EIFFEL ?

    La découpe ainsi réalisée via cette méthode est nette et sans bavure. Elle permet de découper les pointes pour plusieurs parapluies ce qui est indispensable pour les fabrications en série. Cette étape nécessite une certaine logique mathématique car il faut réussir, en fonction du parapluie et donc du format des pointes à découper, à optimiser au maximum le tissu pour avoir le minimum de chutes même si certaines de ces chutes de tissus peuvent être utilisées pour réaliser la tirette et le nœud du parapluie.

    Découpe tissu

    La 2e méthode est plus artisanale.  Elle utilise soit les classiques ciseaux de coutière soit un fer à découper (uniquement pour les tissus en polyester). Le fer à découper est constitué d’une lame de rasoir chauffée par une résistance. On utilise là aussi l’emporte-pièce pour respecter la forme de la pointe mais sur une épaisseur de tissu unique et pas sur un matelas. Cette méthode permet de faire des découpes adaptées à la sérigraphie du tissu, afin par exemple de conserver une certaine continuité de dessins entre les pointes. C’est cette méthode qui est utilisée pour découper le nœud et la tirette du parapluie. L’avantage du fer à découper est qu’il permet, en plus de couper le tissu, de faire fondre son extrémité. Cela évite au tissu de s’éffilocher. Cette méthode peut même permettre de coller deux tissus entre eux. Par exemple, si vous découpez une épaisseur de deux tissus par cette méthode vous allez en plus coller les deux tissus entre eux sur la longueur de la découpe.

     

    Etape 3 : Contrôle visuel du tissu

    Une fois les pointes découpées, il faut les vérifier une par une afin de détecter, avant le début de l’assemblage, les éventuels défauts du tissu (par exemple un fil tiré, un défaut d’aspect). Sur les étapes précédentes, il aurait été trop fastidieux et peu efficace de vérifier la qualité du tissu. Le contrôle se fait ici pointe par pointe. Chaque pointe est posée sur une table retro éclairée ce qui permet de voir rapidement et sans hésitation les défauts d’aspect. Ce contrôle est fait sur les deux faces du tissu. On élimine ici donc toutes les pointes défectueuses.

    Contrôle pointe tissu

     

    Etape 4 : Réalisation d’un ourlet en bas de chaque pointe

    Une fois toutes les étapes précédentes terminées, nous avons donc toutes les pointes de tissu découpées et contrôlées. Elles sont donc prêtes à être assembler entre elles d’abord puis montées sur l’armature du parapluie ensuite. Néanmoins, avant de commencer cet assemblage, nous réalisons un ourlet sur la partie de chaque pointe qu’on appellera plus tard le biais du parapluie. Il s’agit en fait de la partie qui correspond à la grande périphérie de la toile ou si je reprends l’exemple de la tour EIFFEL de tout à l’heure, il s’agit du pourtour au pied de la tour. Cet ourlet est réalisé avec une piqueuse à plat. Sur les tissus de type sergé double face, l’ourlet permet de faire ressortir la couleur de la face intérieure du tissu. Sur certains modèles, nous remplaçons l’ourlet par un biais réalisé avec un tissu d’une autre couleur.

    Cette étape permet deux choses : tout d’abord elle participe grandement au look final du parapluie car cet ourlet ou ce biais rajouté sera visible une fois le parapluie ouvert. Ensuite, cet ourlet permet de rendre le bord du parapluie plus résistant et d’éviter que le tissu ne s’effiloche sur les extrémités.

    Couture biais parapluie

     

    Etape 5 : Assemblage des pans de tissu entre eux

    Nous avons donc à cette étape toutes nos pointes de tissus prêtes à être assemblées entre elles. Cet assemblage se fait en 3 phases. La première consiste à assembler les pointes deux par deux en surjetant un biais sur leur longueur commune. Pour un parapluie à 8 baleines donc 8 pointes de tissus, on assemble donc les pointes 1 et 2 puis 3 et 4, puis 5 et 6 et enfin les pointes 7 et 8. On se retrouve alors avec 4 morceaux de tissus au lieu des 8 pointes initiales.

    Couture surjet tissu parapluie

    Ensuite dans une 2e phase, on assemble le morceau constitué par les pointes 1 et 2 avec le morceau constitué des pointes 3 et 4. On fait la même chose avec les deux autres morceaux constitués des pointes 5 et 6 puis 7 et 8. On passe alors de 4 bouts de tissus à 2. Ces deux bouts de tissus sont à leur tour surjetés ensemble sur leurs longueurs. A la fin on obtient le dôme du parapluie qui se présente un peu comme une jupe.

    Fabrication parapluie surjet

    Le biais, en plus de permettre de lier les pointes entre elle joue un rôle primordial dans l’étanchéité du parapluie puisque c’est surtout à la jonction de chaque pointe que l’eau pourrait s’infiltrer. C’est aussi lors de cette étape que nous rajoutons sur la couture du biais une étiquette Made In France à l’intérieur de la toile. Et oui, il est toujours bon de rappeler que Parapluie Paris est une marque française de parapluie fabriqués en France.

     

    Etape 6 : Couture ronde au sommet

    Comme on l’a vu à l’étape précédente, on se retrouve maintenant avec une sorte de jupe munie d’un trou au sommet. Afin de marquer et solidifier cette ouverture et surtout empêcher le tissu de se couper à cet endroit très sollicité, nous réalisons ici une couture simple en forme de cercle. Nous verrons dans l'étape 9 pourquoi cet endroit est si important et quels sont les protections qu'on doit lui donner en plus.

    Couture sommet parapluie

    Couture ronde au sommet de la toile

     

    Etape 7 : Pose des aiguillettes

    L’étape suivante consiste à poser les aiguillettes. Les aiguillettes sont des petits supports cylindriques creux que l’on vient fixer sur la périphérie de la toile, plus précisément à chaque jointure de pointe, via une machine que l’on pourrait appeler une boutonnière. Nous viendrons insérer dans ces aiguillettes, dans une étape ultérieure, l’extrémité de chaque baleine. Il y a donc autant d’aiguillettes que de baleines. En plus de fixer la toile sur l’armature du parapluie, les aiguillettes jouent un rôle décoratif. Elles peuvent être brillantes, en laiton, dorée, tout cela dépend bien entendu du modèle. L’intervention de la couturière sur ce poste est rapide mais précis. L’aiguillette est placée sur la face intérieure du tissu, son ouverture orientée vers le centre de la toile. La boutonnière vient faire un 1er point sur la droite de l’aiguillette puis une 2e sur la gauche puis retour pour un autre point sur la droite et enfin un dernier sur la gauche. L’aiguillette est alors solidement cousue sur le tissu.

    Couture aiguillette sur la toile du parapluie

     

     

    Etape 8 : Insertion de la toile sur la monture du parapluie

    Nous en avons donc fini avec le travail de la toile du parapluie. Il faut maintenant monter cette toile sur l'armature. Une armature de parapluie est constituée d’un mât qui constituent la colonne vertébrale et d’un système de baleinage qui vient coulisser sur le mât afin d’ouvrir ou fermer la toile du parapluie. La poignée ne fait pas partie de l’armature du parapluie à proprement parlé (hormis sur quelques modèles à montage Anglais où le mât et la poignée sont d’un seul tenant). Elle sera ici rajoutée dans une étape ultérieure. Le baleinage est plus complexe qu’on pourrait le penser en lisant ces quelques phrases. Et oui, il y a dans ce système quelques centaines de brevets dont certains ont déjà plusieurs dizaines voir centaines d’années. La forme de baleines par exemple. Ce ne sont pas de simples tiges en métal. Leur forme en U leur garantie une résistance accrue ce qui est un gage de résistance lors des forts coups de vent mais aussi un poids le plus faible possible. La fourchette qui sert de levier et qui vient appuyer sur les baleines pour ouvrir la toile dispose elle aussi d'un amas de brevet et de créativité. Cette fixation doit être rigide et résistante une fois la toile tendue mais souple lors de l’ouverture et surtout d’un format et d’un poids réduit. Vous le voyez, beaucoup d’impératifs dans une toute petite pièce que vous ne remarquerez même pas mais qui fera toute la qualité de votre parapluie.

    Dans cette étape, la toile est montée sur le mât. Pour faire simple, c’est un peu comme si la tour EIFFEL (constituée ici par le mât du parapluie) enfilait une robe par le haut, la robe étant la toile du parapluie. Avant d’enfiler la toile sur le mât nous plaçons la rosette, petit bout de tissu qui viendra se positionner entre les baleines et la toile sur la partie supérieure du parapluie. La rosette est visible uniquement à l’intérieur du parapluie. Elle sert essentiellement à assurer une protection de la toile en évitant que celle-ci ne soit coupée par les mouvements des baleines. La rosette n’est pas un élément obligatoire mais participe grandement à la qualité general de l'ensemble.

    Tissu rosette avec armature parapluie

    Ensuite, nous positionnons la toile de telle façon que chaque jointure entre deux pointes se retrouvent au-dessus d’une baleine. Le parapluie est maintenu légèrement ouvert, tête vers le bas. La toile est alors fixée sur chaque baleine via deux points d’arrêts cousus. Le 1er point d’arrêt est réalisé sur la partie haute de la baleine c’est-à-dire la partie la plus proche du mât. Le 2e point est réalisé sur la partie basse. Ces deux points ne sont pas des points bloquant, c’est-à-dire que la toile peut encore glisser sur la baleine. Chaque baleine est ensuite insérée dans son aiguillette associée.
    Tissu sur armature parapluie

    Tissu avec aiguillette

    Etape 9 : contrôles et finition

    Une fois l’étape précédente terminée, le parapluie est ouvert et fermé plusieurs fois pour vérifier la bonne tension de la toile et le bon alignement de l’ensemble. Les fils de couture que l’on a réalisé autour des baleines sont vérifiés et les bouts qui dépassent sont coupés. Le parapluie est alors maintenu ouvert et la toile est passée sur un nuage de vapeur. Ce passage à la vapeur, sur les deux faces de la toile, intérieure et extérieure, permet d’éliminer tous les plis et permet de faire un contrôle visuel de qualité. C’est un peu comme si on repassait votre parapluie.

    Contrôle finition assemblage tissu sur armature

     

    Etape 10 : Mise en place du bouton pression

    C’est la dernière étape de ce qu’on pourrait appeler la confection de la toile. Il faut maintenant fixer le bouton pression qui servira à tenir la tirette de fermeture du parapluie. Cette tirette est constituée d’un bout de tissu d’une longueur définie qui est enroulée autour du parapluie une fois celui ci replié et qui permet de maintenir la toile plaquée autour du mat. Sur ce sujet, Parapluie Paris vous recommande de ne jamais fermé intégralement un parapluie s’il est encore humide. Il faut éviter le plus possible de ranger un parapluie mouillé dans son étui car même si les tissus sont travaillés, imperméables et résistants, l’humidité peut à long terme altéré leur qualité.

    La partie fixe du bouton pression n’est bien entendu pas fixée au hasard sur la toile. Son emplacement est déterminé en fonction des modèles. De même, la partie mobile du bouton pression, c’est-à-dire celle qui est placée sur la tirette respecte certaines contraintes. Il y a plusieurs facteurs à bien prendre en compte pour connaitre avec précision les emplacements de chaque partie du bouton pression et la longueur de la tirette. En effet, il faut éviter les tirettes trop longues qui n’assureraient pas une bonne tenue de la toile du parapluie à la fermeture mais aussi les tirettes trop courtes qui viendraient mettre trop de contraintes sur le tissu ou qui empêcherait tout simplement sa bonne fermeture.

    Le bouton pression est fixé via une machine appelée boutonnière.

    Tirette bouton pression ParapluieParis

     

    Etape 11 : Insertion embout

    A cette étape, nous devons rajouter sur le haut du mat, un élément d’étanchéité important, l’embout. L’embout qui peut être, à l’identique des aiguillettes de plusieurs types (nickelé, argenté, laiton), vient se fixer au sommet de la toile et permet de garantir une étanchéité totale de votre parapluie. Si ce n’était pas le cas, vous auriez la désagréable surprise de voir de l’eau couler le long du mât du parapluie. En plus de garantir une bonne étanchéité, l’embout est aussi un élément qui participe à l’aspect général de votre monture et qui doit être en harmonie avec les autres pièces métalliques de l'ensemble.

    Plaque parapluie

    Embout parapluie


    Etape 12 : Mise en place de la poignée sur le parapluie

    A cette étape, votre parapluie possède une toile tendue sur son armature mais il ne possède toujours pas de poignée. Avant de fixer la poignée, le mât du parapluie est rogné sur son extrémité basse afin de garantir une bonne prise de la colle. La poignée qui possède un trou égal au diamètre du mât est alors remplie de colle chauffée. Elle est ensuite insérée dans le trou. Raconté comme cela, on a l’impression que cette étape est simple mais ce ne l’est pas tant que ça. Tout d’abord le dosage de la colle. Il ne faut pas trop en mettre dans le trou de la poignée afin d’éviter un débordement de colle sur le mât à l’insertion de celui-çi. Ensuite la poignée, il y a un sens à respecter. La courbure de la poignée doit être placée à l’opposé des ressorts de début et de fin de course du coulant afin de permettre d’ouvrir ou fermer le parapluie en ayant la poignée dans une main et en appuyant sur le ressort avec l’autre. Le coulant est la pièce qui comme son nom l’indique coulisse le long du mât. Ce coulant est fixé à la fermeture du parapluie par un ressort incrusté dans le bas du mât et à l’ouverture par un ressort placé sur le haut du mât. Ces ressorts sont alignés et permettre de maintenir le parapluie dans une position ouverte ou fermée sans action de son propriétaire. Si la courbure de la poignée n’était pas correctement placée, vous n’auriez pas la possibilité de faire cette manipulation aisément car les ressorts ne seraient pas du côté ou vous regardez. Et oui quand vous tenez un parapluie, vous avez, sans jamais vous en rendre compte, toujours la même position de la main sur la poignée, la courbure est orientée vers l’extérieur. Il faut donc que les ressorts soient de l’autre côté.
    Mise en place poignée

    Etape 13 : Pose de la bague

    Dernière étape de fabrication, la mise en place de la bague estampillée Parapluie Paris. La bague n’est pas ici un élément fonctionnel mais bien un élément de marquage propre à chaque fabricant ou chaque modèle. La bague est clouée sur le mât ou sur la poignée en fonction des modèles. Elle est posée de telle façon qu’elle soit lisible quand le parapluie est tenu la pointe vers le bas, par exemple quand il est rangé dans un présentoir. Il y a plusieurs types de bagues, en cuir (dans ce cas la bague sera collée), en acier, de couleur dorée ou brillante, elle doit être associée à la couleur des aiguillettes. De forme ronde c’est-à-dire faisant tout le tour du mât dans ce cas elle est fixée avec un seul clou qui prend les deux épaisseurs, ovale, la bague ne fait pas entièrement le tour du mât et elle est fixée par deux clous à chaque extrémité. Certains fabricants préfèrent réaliser des marquages au laser sur la poignée à la place de la bague, d’autres préfèrent insérer une étiquette sur la toile intérieure. Tous les marquages, toutes les fantaisies sont possibles.
    Fabrication parapluie bague

     

    Etape 14 : Contrôle final et emballage

    Cette dernière étape n’est pas une étape de fabrication mais bien une étape finale de contrôle, d’emballage et éventuellement d’expédition ou de stockage. Là aussi, chez Parapluie Paris cette étape est importante. Malgré les contrôles continus réalisés lors de la fabrication, un dernier contrôle visuel général et de bon fonctionnement est réalisé par une personne étrangère à la fabrication. Il faut à ce stade un œil neuf afin de détecter des éventuels défauts d’aspects qui auraient été oubliés. Si le contrôle est considéré comme bon, le parapluie est plié dans les règles de l’art, c’est-à-dire de telle façon qu’il ne se forme pas de plis sur la toile puis inséré dans une pochette plastique afin de la protéger de la poussière jusqu'à son expédition. Pour rappel, voici ce que donne le parapluie Le Duc une fois fini et dans notre studio photo.

    Parapluie Le Duc fini
    Pensons -nous à, toutes ces manipulations ,non on ouvre son parapluie et on affronte la pluie hihihihi

    Bisous  bonne journée 


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