• Le défilé du 14 Juillet, c'est un peu leur « showroom » à eux. Cette année, dans les tribunes, quelques chanceux ouvriers de l'usine BBA (Borrel Bouvard Arthaud) de La Chartre-sur-le-Loir auront le loisir d'admirer leurs propres créations portées par l'armée française. BBA, c'est avant tout une garantie de tradition et de qualité à la française.

    Un tissage toujours à "l'ancienne"

    Dans l'usine, les vieux métiers traditionnels en bois - l'un date même de 1846 - cohabitent avec des machines plus récentes et performantes. Pourtant, pas question, pour Éric Scipion, responsable de production, de se débarrasser des outils les plus anciens : « Le tissage est moins rapide, mais c'est indispensable pour les accessoires les plus fins. Le fil d'or est bien trop fragile pour être travaillé avec les machines modernes, il se casserait. »

    Si BBA cultive sa différence, c'est que l'entreprise est unique en France. 

     

    Pose d'un bouton sur une épaulette militaire à l'usine passementerie de la Sarthe (juillet 2013) 

    Aiguillettes militaires fabriquées dans la Sarthe (juillet 2013)  Une machine à galons de l'usine de passementerie de la Sarthe

     

     Les accessoires sont fignolés et assemblés exclusivement à la main. « En une journée, une personne expérimentée peut confectionner jusqu'à deux épaulettes. C'est un savoir extrêmement précis et singulier. Parfois, des couturières professionnelles n'y arrivent pas. » Alors ici, on apprend sur le tas. Les anciennes transmettent leur savoir aux nouvelles, à l'image de Chantal, qui fait partie de la maison depuis 16 ans.

     

    La fierté de BBA ? Les houppettes des marins

    La fierté de BBA, ce sont les houppettes des marins, ces petits pompons rouges

     

    La croyance populaire veut que le pompon avait l'utilité d'amortir les chocs, lorsque les marins se cognaient la tête en circulant dans les batteries et les coursives de faible hauteur sous barrot. Il est sensé amortir les chocs à la tête des marins qui se déplacent, dans les navires, car les plafonds sont très bas.
    Histoire qui circule : "L'Impératrice Eugènie était en visite, le 9 Août 1858, sur un navire au port de Brest. Un Matelot, très grand sans doute, en se mettant au garde à vous à son passage se heurta violemment le sommet du crâne au plafond de la coursive. Il saignait et l'Impératrice lui offrit son mouchoir en guise de pansement. Ce mouchoir taché de sang , placé sur sa tête, devint alors, en souvenir de son geste, le pompon rouge du bachi de Marin."            la-marine-moi-jaime.jpg

     

    Il ne s'agit sans doute en fait que d'une légende, la réalité serait en fait que lors de la confection du bachi, on faisait ressortir les fils qui plus tard ressemblaient à un pompon. D'ailleurs, si cela avait été la véritable raison, tous les marins du monde, confrontées au même problème, auraient adopté une coiffure surmontée d'un pompon, ce qui est loin d'être le cas.

     

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      L'entreprise garde jalousement le secret de fabrication et le mécanisme extrêmement étudié du métier à tisser. Car même si plusieurs ont tenté de l'imiter, PERSONNE n'a réussi jusqu'à présent ,à fabriquer des houppettes d'une si bonne qualité  

    Ce n'est donc pas un hasard si la majorité des accessoires qui ornent les uniformes des militaires viennent tout droit de l'usine de La Chartre-sur-le-Loir. Mais si le principal client de BBA reste l'armée, l'entreprise habille également l'opéra de Paris ou encore des compagnies aériennes ;

    fabrique les écussons des sapeurs-pompiers de Paris et

    Fourragères  de la légion d'honneur

     


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  • Bonjour vous , j'espère que votre weekend fût aussi bon que le mien !!!!!!!!!!!

    MARIE  ton com m'a fait plaisir  mais je ne sais ou te contacter,  des fêtes à Céret il y en a encore beaucoup au moins d'août,

    J'ai écouté les conseils j'ai ôté mon numéro de tel ;mais dame Marie n'a pas de blog et  je ne sais comment l'a contacter !!!

    Festival de Flamenco de CERET 2014

    du 5 au 10 Août  2014.

      ************* 

    Quelques fontaines dans les rues de Céret

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    Au camping municipal de Nogarède.  

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      Ci-dessus la fontaine d'amour

    Ci-dessous dans la rue du vieux Céret

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    à la maison du patrimoine

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    à coté du lavoir

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    derrière le musée  et surtout devant ma fenêtre de cuisine

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      A la porte de France

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     prés de la capelleta 

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      La star de nos fontaines, La fontaine des neufs jets

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    Devant la maison de Piccasso

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    Les Costetes 

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     Pas loin de la fontaine d'Amour... 

    LA DERNIERE INAUGUREE EN NOV 2013

     

    Témoignage de l'œuvre de Picasso 

    Pensée puis créée par le couple de sculpteurs Juliette et Jacques Damville, cette fontaine devient le témoignage intemporel de l'œuvre picturale de Picasso. "Ici je ressens à cet emplacement la magie des lieux, une imprégnation spirituelle due à sa vitalité présente", disait-il. De facture cubiste la montagne en arrière-plan dresse ses pics bleus en lave émaillée, les serpents aux yeux ouverts, de fer et de feu au corps désarticulé accompagnent le flot d'eau, enserrent de leurs bras la rondeur du bassin. Le socle contient une foule de détails sur Guernica, des colombes, des images flash, ici le minotaure aveugle, là les feuilles de platane en référence au platane centenaire planté là.. En exergue, la reproduction de la Sardane de la Paix signée le 20 septembre 1953 ici, à Céret, symbolisant le combat contre la guerre et la paix sur la planète. Alain Torrent commente : "Les autorisations de la famille ont été longues à obtenir, mais c'est la première place et la première fontaine qui nommées sardane de la paix". Une fontaine contemporaine juste à sa place sur l'espace bien nommé, qui s'inscrit harmonieusement aux pieds des remparts de la porte d'Espagne.

     

    fin

     


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  • Hourra c'est vendredi ,je pars jusqu'à dimanche soir à Montpellier  ,Je me suis levée avec  la route mouillée  ,il a du pleuvoir cette nuit ,rien entendu ,hier j'ai assisté  sous le porche du musée ,à de la danse contemporaine sur le Boléro de Ravel  ,

    c'était  super  !!!   jeudi prochain une autre troupe  et cela sera sur la place Picasso, Céret est toujours en mouvement

    Montalba-le-Château est une commune de 1590 hectares située en Fenouillèdes, autrement dit en France depuis le XIIIe siècle. La commune se trouve à la frontière avec l'ancienne province du Roussillon (Ille, Rodès). Son territoire, presque entièrement granitique, s'élève au nord-ouest jusqu'à 661 mètres (limite avec Caramany et la forêt de Balderbe), le village se situant pour sa part à 480 mètres d'altitude. La plupart des terres agricoles sont consacrées à la vigne, le reste du territoire étant occupé par des prés souvent humides (mouillères), des landes et des bois de chênes verts.  La commune est traversée d'ouest en est par la petite rivière de la Crabayrisse, qui passe ensuite par Bélesta avant de se jeter dans la Teê (la partie illoise de la rivière s'appelle la Riberette). À noter aussi le ruisseau de Bellagre, qui sert de limite avec Rodès. 

    L'une des caractéristiques du village est l'éloignement entre le château et l'agglomération d'une part, et son ancienne église dédiée à la Vierge d'autre part. Il est probable que la première population se soit fixée d'abord auprès de cette église (ou du moins de celle qui l'a sans doute précédée), ce qui semble confirmé par la présence de vestiges d'habitat préhistorique et historique à proximité de celle-ci. Par la suite, la construction d'un château sur une petite éminence a entraîné la population à venir se protéger à l'abri de ses remparts, un phénomène bien connu pour de nombreux autres villages.

    Construite extra-muros        c'est un monument dédié à la Vierge de l'Assomption, édifié sans doute au XIIIe siècle, qui fait un peu la transition entre le roman qui  et le gothique.         ELLE est  apparemment mentionnée dès 1261 (texte évoquant le chapelain de Sainte-Marie de Montalbà). On remarquera notamment son chevet polygonal assez original. L'intérieur, entièrement rénové il y a quelques années, abrite d'intéressants retables, en particulier celui du maître-autel et celui de saint Sébastien, une chaire datant de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe, ainsi que des peintures murales mises à jour lors de la restauration. À noter que la chapelle du château, dédiée à saint Jean l'Évangéliste, a servi aussi d'église paroissiale.

     

     

    Le village possède une tour de défense du XIIe siècle aménagée en clocher à l'époque moderne. Mais le bâtiment le plus important est le château, qui a conservé une bonne partie de son enceinte polygonale médiévale (XIIe-XIIIe siècles).

    Farahon ou tour à signauxFarahon ou tour à signaux

    Le grand donjon quadrangulaire date sans doute de la même époque, même si on le dit parfois plus ancien. Le reste du bâtiment a été reconstruit aux XVIe et XVIIe siècles, puis restauré au XXe.

    Beaucoup de promenades sur les chemins et les petites routes partant du village. C'est l'occasion d'observer les jolis puits voûtés construits çà et là dans les prés, ou encore les cabanes en pierre sèche et les restes de bergeries, et, avec un peu de chance, on peut aussi tomber sur une de ces bornes-frontières qui séparaient autrefois le Roussillon du Fenouillèdes . 

      Anciennes bornes frontières

    Par contre, le prétendu dolmen  du Pontet n'est pas un vrai dolmen, mais simplement une curiosité naturelle.

     


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    Je ne vous raconte pas la descente ; mais surtout   les escaliers   à remonter  houlala

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    Comme serti dans la falaise qui surplombe les méandres de l'Agly (la rivière de l'aigle), cet ermitage cache une grotte-chapelle.
    Les grottes naturelles de Galamus, "montagne sainte", devinrent, dès le VIIème siècle, un refuge pour les ermites qui y construisirent leurs modestes cellules, vécurent dans la prière et l'abstinence et y moururent.
    Ils y sont présents jusque vers 1925, construisant progressivement les bâtiments, avec la cloche du campanile dite "cloche aux vœux".
    La route sinueuse et très étroite par endroits qui permet d'accéder à différents parkings dans les gorges de Galamus soit de Saint-Paul-de-Fenouillet (*) soit de Cubières-sur-Cinoble est à circulation alternée (prudence).

    Vue imprenable sur l'ermitage de Galamus et les gorges de l'Agly



    Les premiers écrits sur l'ermitage datent du XVème siècle. De 1482 à 1560, il est occupé par les Franciscains. Puis en 1791, devenu bien national, il est vendu aux enchères publiques. Ce n'est qu'en 1843 qu'il retrouve la tradition franciscaine avec l'arrivée du Père Joseph Chiron appelé "Père Marie".

    L'ermitage de Galamus, une grotte-chapelle





    La grotte abrite une sculpture de Saint-Antoine, réalisée dans des troncs de platane par un artiste Saint-Paulais. Représentation surprenante car le saint possède les traits de l'ermite de Galamus, le Père Joseph Chiron appelé "Père Marie". L’ermite de Galamus demandera de se rendre sur la fin de sa vie à N-D du Cros à Caunes-Minervois où il rendît l'âme en odeur de sainteté le 28 décembre 1852. Une partie de sa dépouille (son avant-bras) est toujours ensevelie sous le porche d'entrée tandis que son corps sera inhumé à Privas.
    On retrouverait également son visage caractéristique sur l'énigmatique station XIV du chemin de croix de l'église de RLC.

    Scupture de Saint-Antoine aux traits de l'ermite Joseph Chiron



    A l'intérieur de la grotte-chapelle se détache ce carré Sator aux 4 "Tau", symbole de Saint-Antoine. Une tête de Christ surmonte l'ensemble.

    Les 5 mots du carré Sator ont servi à nommer les bergers de la nativité en Cappadoce (Cheval de Dieu) du IXème au XIème siècle.

    Le carré SATOR à l'intérieur de la grotte-chapelle



    Cette partie des cavités de Galamus devait avoir une extension considérable sous la forme d’une galerie dont l’accès comblé est aujourd’hui introuvable. Sans doute à la suite de cette tragédie le père Albouys, constatant l’effondrement près du départ de cette faille cylindrique, fait obstruer définitivement cette ‘gueule infernale’. De nombreux genévriers de Phénicie agés de plus de cinq cent ans s'accrochent aux rochers. L'Agly creuse au nord les gorges de Galamus et au sud le Fossé de la Fou. La "lueur" (?) est ici à plus de 8m de haut.

    En 1597, deux hommes, Albert Fonçay Map et Marie-Bernard Brauge, décident de descendre par une ouverture, dans une extension de la grotte Marie Madeleine (celle dans laquelle on trouve aujourd’hui les statues de bois), extension aujourd’hui comblée.
    Un seul ressortit, Albert Fonçay Map, mais fou et délirant. Ses propos sont incohérents, il meurt peu après, terrorisé par on ne sait quoi…

    Cette ouverture dans l'ermitage de Galamus, par laquelle ces deux hommes ont pénétré sous Terre, est appelée la "gueule infernale", ce serait, selon certains, une entrée vers le monde souterrain de l’Agartha.

    L’ermitage de Galamus est une véritable église fortifiée dans laquelle cohabitèrent un temps moines et militaires, pour défendre quoi ?

    L'ermitage Saint-Antoine de Galamus serait-il une porte cosmique ?
    Beaucoup pensent que ce lieu serait habité par des êtres étranges. Surveillé 24h/24h par des caméras vidéo, alors qu’il n’y a pas d’objets de valeur, le site intrigue. Il existerait des photos de fantômes, ou autres phénomènes lumineux étranges, prises justement par ces caméras de surveillance, la nuit.
    Des scènes du film "La Neuvième Porte" de Roman POLANSKI en 1998 y furent tournées.

     

    Dans ces grottes   le sport   y est à l'honneur

    AQUAVENTURE GORGES DE GALAMUS

    Les gorges de Galamus est le seul canyon Calcaire des Pyrénées Orientales.Lorsque les rayons du soleil penettrent dans les gorges étroites il en jaillit des couleurs magnifiques.Nous évoluerons pour le plaisir des yeux entre des falaises d'environ 300m de haut et franchirons des petits toboggans calcifiés depuis plusieurs millénaires.Pour accéder au départ du Canyon nous emprunterons une très belle petite route creusée dans la roche en 1892 nous pourrons admirer de celle-ci 100 m plus bas le Canyon et ses eaux émeraudes.

       
     

     

     

     

     

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