• WEEKEND chez des amis qui cultivent des artichauts 

     

    Culture dans le Roussillon

    Cousin du cardon, l’artichaut est d’origine méditerranéenne ; créé en Italie au XVème siècle, il fit sont apparition dans le Languedoc au début du XVIème siècle ou sa réputation d’aphrodisiaque lui value son succès.

    L’artichaut violet s’est d’abord développé près de Perpignan, qui disposait déjà d’un grand savoir-faire dans la culture irriguée. Au milieu du XIXème siècle l’artichaut représente 40% des surfaces cultivées.
    Nécessitant des sols limoneux, l’artichaut violet s’est bien implanté dans la petite région de Salanque (Sal Lanque : terre salée) au nord du Roussillon, ou on y fête chaque année l’artichaut dans un village différent – occasion également de mettre à l’honneur la gastronomie Catalane et ses nombreux produits de terroir.

     

    Culture dans le Roussillon

     

    Artichaut violet du Roussillon

    Artichaut Poivrade, Violet de Perpignan

    Gorgé de soleil, les amateurs lui trouvent plus de goût et le consomment volontiers cru à la croque au sel. L'artichaut violet se caractérise par sa petite taille, ses feuilles violacées et sa forme conique. Variété précoce, l'artichaut violet est récolté très jeune, à un stade ou il est très tendre et dépourvu de foin, on peut ainsi le consommer très simplement en se contentant de couper la moitié des feuilles (bractées). L’artichaut violet connaît deux périodes de production, avril mai et octobre novembre.

    Culture dans le Roussillon

    Culture dans le Roussillon

    Culture dans le Roussillon

     

    Culture dans le Roussillon

    Artichauts


    33 commentaires
  •  

    Le parc du château d'Aubiry va accueillir la collection d'agrumes de la pépinière de Bénédicte et Michel Bachès. 

    ça bouge à Ceret

     

    Âge 62 ans.
    Lieu de naissance

     

     

    Michel à Prades, dans les Pyrénées‑Orientales, sur les terres de l’actuelle pépinière Agrumes

    Bachès. Bénédicte à Fès, au Maroc.

    Parcours

    Michel : capacité agricole de pépiniériste et formation comme compagnon dans diverses pépinières de France, à Paris, Angers, Carpentras…

    Bénédicte : présidente de l’association Plantes et Cultures.

    Moments-clés    

    Les rencontres, avec des chefs comme Alain Ducasse, Pascal Barbot, William Ledeuil, Laurent Lemal… Également avec les Japonaises Keiko Nagae (Arome) et Yumiko Aihara qui les ont guidés lors de leurs deux voyages au Japon.

    Activité 

     

    Agrumiculteurs, producteurs de fruits.

    ça bouge à Ceret 

    Du pied du Canigó (à Eus) au parc d’Aubiry (à Céret). C’est désormais officiel : la vertigineuse collection d’agrumes de Bénédicte et Michel Bachès,  agrumiculteurs aujourd'hui retraités, va venir s’installer sur le sol Cérétan. "La commune a eu la possibilité d’acquérir cet ensemble, ce travail de toute une vie", indique Michel Coste, maire de Céret. "Ce sera un vrai outil d’attractivité.

     

    Ceret prépare la fête de la cerise 

     

     

    Heureusement j'ai beaucoup d'amies qui ont des cerisiers  

     


    30 commentaires
  • Je vous prie de m'excuser pour hier , impossible d'avoir de connexion  si ce n'est quelques minutes, j'ai pu rendre visite à quelques aminautes de 7 h à 12 h puis j'ai renoncé les nerfs en pelote, !!!!

    L'art culinaire aussi appelé FOOTDESIGN regroupe sous forme artistique les principes appliqués à la cuisine .La presentation ,le choix particulier ou la selection de couverts stylisés sont tous des éléments qui définissent la cuisine 

    Que seraient les livres de cuisine sans les photos qui leur donnent un ton, que seraient les salons culinaires sans une signature visuelle qui donne envie de se pencher sur les assiettes ?

    Et que seraient ces assiettes gastronomiques sans design ? C'est à ces questions que veut répondre avec créativité La Bouche, un studio de direction artistique culinaire.

     

    Kesako ? Imaginez les assiettes d'Isabelle Arpin sens dessus dessous, le restaurant l'Architecte avec des nappes à carreaux rouge et blancs et des assiettes Ikea ou encore des photos de livres de recette prises avec un smartphone dans une cuisine non éclairée...

     

    Et puis allons-y gaiement, représentez-vous au salon Culinaria installé dans un hangar sans malice avec des chefs travaillant sur des traitaux entre les fils électriques.... Impensable non ?

     

    Parce que l'alimentation, la beauté des produits bruts ou travaillés, leur rapport avec ce qui les entourent, tout doit être pris en compte pour provoquer des sensations.

    Bénédicte Bantuelle en est intimement convaincue depuis très longtemps. La cofondatrice du Restaurant Bouchéry et coordinatrice de l’exécutive Master Food

    Damien Bouchery et Bénédicte Bantuelle Autumn Cannibalism Châtaignes et  foie gras - Kastanjes en foie gras Les Nocturnes du Sablon - De Nocturnes  van de Zavel …

    Design à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles a l'art culinaire dans la peau mais elle a décidé d'aller plus loin en créant le studio La Bouche,

    un studio de direction artistique culinaire qui réunit depuis 2014 un collectif de designers, d’artistes et chefs qui y développent des expériences comestibles.

     

    Profitez-bien de cette journée  

     

    Le jeudi de l'Ascension | Le Cyber'Mag de Marjorie

     


    21 commentaires
  • « Minute papillon », « En voiture Simone »... Les formules surannées constellent notre quotidien. Des maximes aussi rigolotes que charmantes mais qui, avouons-le, ont pris quelques rides. Je vous  propose de les redécouvrir.  

     

    Elles ont cinquante ans, un siècle, voire un millénaire mais n'ont rien perdu de leur fraîcheur dans nos conversations. Ou du moins, rien perdu de leur candeur. Car soyons honnêtes, s'il nous plaît toujours de les user, ces formules de nos grands-parents sont un tantinet dépassées. Certaines mêmes, laissent encore un arrière-goût d'eucalyptus ou de soupe dans la bouche.

     

    Que penser en effet de l'expression «cracher sa valda» qui dériva, selon la petite histoire, de la pastille pour la gorge qu'inventa le pharmacien Henri-Edmond Canonne, en 1904? Que dire par ailleurs de la formule «en deux coups de cuiller à pot» qui replonge ses locuteurs dans les prisons et casernes du début du XXe siècle? Qu'attendre enfin d'une locution comme «faire du gringue» qui trouverait son origine dans le terme médiéval «grignon», désignant à l'origine... la «croûte de pain»?

    ● «Être beurré comme un petit Lu», «rond comme une queue de pelle»

    L'expression «beurré comme un petit Lu» est une déformation du terme «bourré» et plus exactement de l'expression «avoir l'estomac bourré», signifiant «être rempli à son maximum». Comme les petits biscuits nantais avaient la réputation d'être fabriqués avec une grande quantité de beurre, l'usage fit naturellement un parallèle entre le gâteau et la formule «être rempli à son maximum de beurre». L'histoire retint donc l'expression: «beurré comme un petit-beurre».

    La formule «rond comme une queue de pelle»

                                                       

                                                    

    est, quant à elle, née au XVIIe siècle. Le mot «rond» incarnait à l'époque notre ventre et plus précisément notre estomac lorsque celui «s'arrondissait», indique Laurence Caracalla dans son livre 100 expressions favorites de nos grands-mères. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour voir la locution se transformer et prendre le sens de «trop boire». Qu'en est-il de la «pelle»? La forme «ronde» de l'outil de jardin a tout naturellement glissé dans l'usage pour illustrer l'engraissement de notre panse une fois remplie.

    ● «Minute papillon»

                                                    

                                                      

    Étrange association que celle du temps qui passe et de ces insectes qui ne vivent pas plus d'une journée. Pour connaître l'origine de «minute papillon», il faut remonter dans le Paris des années 1930. C'est durant cette époque que la rédaction du Canard Enchaîné aurait eu pour habitude de se rendre dans le café du Cadran situé dans le 2e arrondissement de la capitale. Parmi les serveurs se trouvait un dénommé «Papillon», connu pour sa prompte réponse aux appels des clients qui désiraient être servis sur le champ: «Minute!». Les journalistes lui auraient alors attribué le charmant surnom de «Minute papillon». Et l'usage, cette expression pour signifier «pas trop vite!»

    ● «En route mauvaise troupe!»

                                                                  

    La formule semble tout droit sortie d'une colonie de vacances ou d'une fin de soirée entre joyeux lurons. Il n'en est pourtant rien. Cette douce expression, qui en réalité se prolonge dans un vers des plus savoureux: «Partez, mes enfants perdus! Ces loisirs vous étaient dus: La Chimère tend sa croupe» nous vient du plus saturnien des poètes: Verlaine. Ou du moins, c'est ce qu'aimerait nous faire croire la légende!

    Laurence Caracalla nous explique en effet que l'origine de cette expression est antérieure à la composition du vers, rédigé en 1884. «Le mot troupe», note l'auteur, «nous fait supposer qu'elle provient du monde militaire.» Mais enfin qu'importe! L'expression aujourd'hui quelque peu disparue a su mobiliser nombre d'enfants à aller voir leurs grands-parents. Et combien d'autres encore suivront à l'appel de la route?

    ●«En voiture Simone!»

                                                           

    Nous sommes en 1929. L'abrogation du Code Napoléon (commencée en 1938 et terminée en 1975) n'est pas d'actualité et les jeunes femmes sont encore soumises à leur mari. Qu'à cela ne tienne! Simone Louise de Pinet de Borde des Forest (sic), alors âgée de 19 ans, exige de passer son permis. Sa liberté, sa voiture! La jeune Royannaise ne transige pas. Elle veut l'obtenir et elle l'aura. La même année. Nul besoin de dire qu'il s'agit ici d'un record. Mais attendez la suite!

    Non contente d'avoir décroché son permis, Simone devient un an après son diplôme pilote de course automobile professionnelle. Ce, jusqu'en 1957. Un parcours exemplaire qui inspira les plus grands dont le pilote argentin Fangio et... le dictionnaire.

    Simone entrera ainsi dans le langage vernaculaire, notamment popularisé par l'animateur Guy Lux à compter de 1962, pour lancer des cris de guerre, au même titre que «c'est parti!» ou «allons-y» dans ses émissions. Une belle preuve de féminisation du vocabulaire français pour désigner l'ouvrage d'une femme de conviction.

    Toutefois, indique l'écrivain Claude Duneton, il convient de signaler que la suite fréquente à la locution est assez machiste. «En voiture Simone, c'est moi qui conduis», probablement née aux alentours des années 1950, nous rappelle amèrement la place secondaire d'une femme dans une automobile.

    ● «Salut vieille branche!»

                                                             

    Nulle référence ici à Racine ou Nicolas Malebranche. L'expression qui signifie «vieil ami», remonterait selon les étymologistes au XIVe siècle. À cette époque, il était en effet d'usage de surnommer ces vieux camarades «poteaux».

     

    Un mot qui traversera d'ailleurs le temps pour donner aujourd'hui les termes familiers: «potos» et «pote». Le poteau est ainsi devenu un symbole de la solidité et de la force d'un ami sur lequel on peut se reposer. Image qui s'est naturellement transposée à celle d'une branche à laquelle on peut «se raccrocher».


    21 commentaires