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     A l’angle du quai et de la rue Jules Ferry se trouve l’ancien Hôtel du Commerce où Charles Rennie Mackintosh
    a vécu les dernières années de sa vie et où il a peint de nombreuses aquarelles de Port-Vendres.



     Au bout du quai Forgas, avant de monter la rue piétonne Jules Pams, une stèle évoque les aviateurs polonais qui ont embarqué à Port-Vendres pour intégrer la Royal Air Force. Ils ont eu un rôle déterminant dans la bataille aérienne de 1940-41 qui interdira aux forces allemandes toute tentative de débarquement.


     Dans la rue Jules Pams, ce qui est aujourd’hui l’hôtel de ville était un immeuble ayant appartenu à M. Jules Louis Pams sénateur et ancien Ministre né à Perpignan en 1852. L’architecte Petersen a créé une pièce devenue aujourd’hui la salle des mariages. Elle renferme des peintures murales signées Gervais (1913) "Les 4 saisons".

      En sortant de la mairie sur la gauche, l’Obélisque s’élève sur la place.
    Il a été érigé au XVIIIe à la gloire de Louis XVI, de son vivant, par le Comte De Mailly, Lieutenant Général du Roussillon, sous la direction de l’Architecte du Roi, Charles De Wailly.
    Quatre bas-reliefs en bronze représentent « L’Amérique indépendante », « La servitude en France abolie », « La liberté
    du commerce » et « La marine relevée». Aux quatre coins de la grille, des trophées allégoriques évoquent les quatre continents connus à l'époque avec leurs attributs.



     Face au vieux port, le Monument aux morts a été réalisé en 1922 par le sculpteur catalan Aristide
    Maillol. La statue représente Vénus donnant la palme aux glorieux morts pour la patrie.



     Dans la partie supérieure, le Dôme, sa place et ses jardins, font partie de l’ensemble architectural de l’Obélisque.
    Cette partie était une caserne militaire, le Dôme étant le logement du chef de corps. Il
    accueille désormais un centre d’expositions d’art et l'exposition permanente sur Charles R. Mackintosh(accès par le jardin. Visite libre et visite guidée)

    L’Eglise Notre-Dame de Bonne Nouvelle, construite en 1888, est un curieux amalgame entre un style romanobyzantin
    à l’extérieur et un style néo-gothique pour la nef très élancée. Une statue de bois du XVè située dans la chapelle à gauche du chœur représente la Patronne de la paroisse, Notre-Dame de Bonne Nouvelle.
     

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        1: la nouvelle poissonnerie            2 : le carénage                 3: la criée 
      Longer la Rue Arago, dite « rue du soleil », jusqu’au Quai de la Quarantaine où se trouve la criée aux poissons (ne se visite pas). La poissonnerie située juste à côté de la criée est accessible aux amateurs et présente crustacés et poissons dans des viviers. 


     La Redoute du Fanal fait partie des ouvrages réalisés par Vauban entre 1673 et 1700 pour assurer la défense du port. Son phare tribord vert marque l’entrée du port.

      Au bout de la Rue de la Mirande, sur la pointe face à la mer, se dresse la statue Notre Dame de Bonne Nouvelle (statue en fonte, qui était à l'origine placée sur le clocher de l'église et qui a été remplacée par une statue plus légère
    en résine).

     

    Le Monument de Sidi - Ferruch à Port - Vendres

     Plus bas, le square Henri Bès accueille le Mémorial des Anciens Combattants d’Afrique du Nord dédié aux soldats des Pyrénées-Orientales morts pour la France au cours de la Guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. 



     Retour vers l’office de tourisme. Se rendre sur la Place Castellane par les escaliers pour avoir une vue générale sur le port et la ville (table d’orientation).

     Sur la Place Castellane, une statue représente un couple d’amoureux port-vendrais. Les jeunes gens, surnommés 


    « Fenouil et Fenouille », ont inspiré un sculpteur qui a voulu rendre hommage à leur amour. La statue d’origine ayant disparue pendant l'Occupation, une nouvelle a été réalisée en 2000 par le sculpteur MG Vié.

      



    - Sur le quai de la Douane, la Tour de l’Horloge est le seul vestige de la Redoute de la Presqu’île qui faisait
    partie des 3 fortifications dessinées par Vauban pour assurer la défense de Port-Vendres (avec la Redoute Fanal et le Redoute Béar). Elle a été démontée en 1930 pour agrandir le quai et creuser la darse. L’horloge a été reconstruite à l'identique, un peu en retrait.


     
      Au bout de la jetée qui abrite l’entrée du port, le phare de la jetée construit en 1889 tout en métal a une portée de
    8 miles nautiques (15km).

    Il ne faut pas oublier  

     

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    Ruines, témoignant d'une période faste à l'époque des dynamiterie où cinq générations de catalans ont travaillé de 1870 à 1984, formant un véritable village ouvrier à Port Vendres.


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  • Pour répondre à des questions

    L’élément le plus remarquable du Chêne-liège est sans nul doute son écorce liégeuse. Cette écorce, outre ses propriétés physiques et chimiques, a la particularité de se reconstituer après avoir été retirée.

    Irrégulière et crevassée, la première écorce se formant naturellement sur l’arbre dès ses premières années est appelée liège mâle.

    Ce liège est récolté durant l’opération nommée démasclage, qui intervient lorsque la circonférence de l’arbre atteint 70 cm, vers l’âge de 30 à 40 ans.

    10 à 15 années sont ensuite nécessaires à la formation d’un liège dit femelle ou de reproduction de 3,5 cm environ qui pourra alors être récolté à son tour, durant l’opération nommée levée dont je vous ai parlé dans le billet précédent

    La fabrication du bouchon,

    Le séchage :

     les planches de liège femelle sont tout d'abord stockées en pile à l'air libre afin de sécher pendant une durée pouvant aller jusqu'à 1 an. Le liège peut ainsi se débarrasser des insectes, tannins et autres impuretés grâce à la pluie et au vent

    Le bouillage :

    après ce séchage, le liège est bouillis dans de grandes cuves remplies d'eau, pendant environ 1 heure. Cela permet entre autre de désinfecter les planches et d'augmenter légèrement leur épaisseur

    Le repos

    les planches ainsi traités vont ensuite être laissées en cave pendant une durée plus ou moins longue (de quelques jours à plusieurs semaines, selon la chaleur et l'humidité). Ce repos rend le liège plus souple et plus facile à travailler.

    Le tirage des bandes

    Les planches sont découpées transversalement en bandes dont la largeur sera égale à la longueur des bouchons à fabriquer 

    Le tubage :

     

    les bandes de liège passent ensuite dans une tubeuse (sorte d'emporte-pièce) qui usine le bouchon dans l'épaisseur, au plus près du ventre, là où le grain du liège est le plus fin. Les lenticelles se trouvent ainsi dans le sens transversal et ne peuvent donc pas nuire à l'étanchéité des bouchons.

    Le rognage:

    Cette opération permet d'égaliser la longueur des bouchons et de parfaire la superficie cylindrique grâce à des bandes de polissage abrasives .La poussière ainsi produite est réutilisée pour le colmatage des bouchons présentant des défauts de surface.

    Le lavage

      

      

      

    les bouchons sont lavés pour désinfecter à nouveau le liège et uniformiser leur couleur

    Le marquage :

      

      

    le bouchon est ensuite marqué au feu (par une plaque de fer chauffée) ou à l'encre au nom du domaine viticole. Le millésime est parfois marqué sur les extrémités.


    Parafinnage , siliconage :

     la paraffine a pour rôle d'améliorer l'étanchéité, et le silicone rend le bouchon plus facile à introduire et extraire du goulot de la bouteille.


    Le bouchon est maintenant près à être emballé et expédié à l'utilisateur. Aujourd'hui, pour des raisons de coût de main d'œuvre et de stockage, les étapes de fabrication (1 à 5) sont effectuées à l'étranger (Espagne et Portugal principalement). Seule la finition (6 à 9) est réalisée en France.

      

    SI VOUS VENEZ SUR  CERET  ,Visitez l'usine de bouchon 

    Trescases, une grande maison

    L’histoire depuis 1876

    Trois siècles et cinq générations

    Depuis Joseph Trescases, fondateur en 1876, la famille n'a jamais quitté le métier ni les commandes de l'activité née à Céret, dans les Pyrénées orientales.

     Aujourd'hui, nous perpétuons l'art des bouchonniers-liégeurs dans nos unités de production du Boulou (France), de Sardaigne et du Portugal, où les plus récentes technologies et des innovations brevetées rencontrent l'âme d'une passion familiale.
    l'usine de bouchons, carrer dels gitanos et les pièces d'activités qui deviendront salles d'exposition.François en salopette au premier plan et son père Jean Pous à gauche
    (Mr Pous en salopette Cérétant )

    Bon weekend à tous et toutes  bises   

     


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  • Dans ma région va commencer : La levée du liège

    Il s'agit d'une opération cruciale puisque c'est elle qui permet de récolter le liège : la levée est un peu au chêne-liège ce que l'abattage est aux autres essences forestières. Avec une nuance, c'est que la levée du liège n'entraîne pas la mort de l'arbre, du moins si celle-ci est effectuée selon les règles de l'art. On distingue :

    LE DEMASCLAGE 
    : il s'agit de la récolte du liège mâle. On dit alors que l'arbre est mis en production, puisque le liège mâle, sans valeur, est retiré afin que se développe du liège femelle économiquement intéressant car bouchonnable.

    LA LEVEE 

    Déroulement des opérations

    on parle de levée pour la récolte du liège femelle uniquement.
    Pour simplifier, il est possible d'employer le terme générique d'écorçage, sans distinction entre liège mâle et femelle, puisque les deux opérations sont en général simultanées sur une même parcelle (les jeunes chênes lièges sont démasclés en même temps que l'on lève ceux déjà mis en production auparavant).

     

     

    Les outils :

     

     

    L'écorçage reste une opération manuelle qui ne doit être exécutée que par des mains expertes. Le leveur a pour cela un hache spéciale, au tranchant très fin et au manche biseauté.
    On distingue :


    - la hache catalane au tranchant droit, utilisée en France, en Espagne et en Italie.


    - la hache Portugaise au tranchant arrondi, utilisée au Portugal.


    - la hache Extremeña en demi lune, utilisée en Espagne.   

                                    1 - Premièrement, le leveur fait le tour de l'arbre afin de juger si celui-ci est exploitable ou non. En effet, si l'état phytosanitaire du chêne-liège est mauvais (défoliation, blessures, attaque parasitaire…), la circulation de sève sera ralentie et le liège ne se décollera pas du tronc.
    couronne


    2 - Si l'arbre est visuellement jugé apte à être écorcé, le leveur essaye de décoller le liège à divers endroits du tronc, au niveau des fentes naturelles du liège, pour voir si celui-ci se décolle effectivement (on dit qu'il teste l'arbre). Si le décollement ne pose pas de problème, le leveur peut alors préparer l'écorçage proprement dit en nettoyant au préalable rapidement autour du pied de l'arbre afin de faciliter la séparation du talon (partie de la planche de liège la plus proche du sol). L'opération commence alors.


    La récolte du liège a toujours cours de nos jours                   
    3 - Le leveur réalise en premier lieu la couronne. Il fait une découpe circulaire à la hauteur souhaitée : une hausse est en général effectuée afin d'augmenter la production future de liège femelle.
    Il existe là aussi deux façons de réaliser la couronne : en biseau (Catalogne, France), ou droite (Portugal, sud de l'Espagne).



    4 - Le tronc est cylindrique et il faut donc découper le liège en planches (2, 3, voire plus pour les chênes-lièges les plus gros) afin de faciliter à la fois le transport et la transformation. Le leveur essaie d'utiliser les fentes naturelles du liège pour réaliser ces coupes verticales, en faisant tourner la hache pour décoller le liège. De l'habilité de l'écorceur à effectuer des fentes appropriées dépendra en grande partie la rapidité du décollement et l'obtention de planches aux dimensions optimales, sans cassures.

     

    francebourse.com                 

    5 - Vient alors le décollement proprement dit : le leveur utilise pour cela le manche biseauté de sa hache qu'il introduit dans les fentes préétablies, entre le liège et la mère, pour effectuer un mouvement de levier et séparer la planche du tronc, en commençant par le haut afin de la décoller sur toute sa longueur jusqu'au pied, sans la casser.



                                      C'est l'opération la plus délicate, car si lors des découpes précédentes un coup de hache dans la mère est toujours possible, il ne s'agira somme toute que d'une blessure superficielle et cicatrisable, alors qu'un décollement mal effectué peut quant à lui causer des arrachages de la mère sur des parties parfois importantes du tronc, autrement plus dramatiques pour la production future de liège et pour la survie de l'arbre en général.

    C'est l'heure ! 


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  • Le Perthus , oui mais pas que

    Selon l'historien et géographe grec Strabon (63 av JC-19 ap JC) le temple d'Aphrodite (Vénus) et le Trophée de Pompée marquaient la frontière entre Ibérie et Celtique. Si l'énigme demeure entière pour le temple de Vénus, elle est aujourd'hui résolue pour le Trophée de Pompée.. Neuf années de fouilles archéologiques menées par Georges Castellvi pour la France et JM Nolla et I Roda pour l'Espagne, ont confirmé que les fondations dégagées au col de Panissars sur le site du prieuré médiéval, correspondent au monument érigé en 71 av JC par le général romain Pompée au retour de ses campagnes victorieuses en Hispanie. Il était formé de bloc de grés en grands appareils ajustés entre eux par tenons logés dans des queues d'aronde.

         

    Quelques uns d'entre eux sauvés du pillage et de la réutilisation, donnent une idée de la démesure du monument. Taillée dans la roche, une première tranchée de fondation dessine deux rectangles symétriques de 15,80 m X 30,80 m disposés de part et d'autres de la Voie Domitia d'une largeur de 5 m à cet endroit . A l'intérieur de chaque quadrilatère une seconde tranchée en forme de U servait de base à une élévation supérieure.

          

    Il ne reste rien des pierres gravées portant le nom des 876 villes conquises, pas plus que la moindre élévation du bâtiment. Le trophée avait fait l'objet de bien des hypothèses. Il formait vraisemblablement un monument turriforme d'une quarantaine de mètres de hauteur traversé par la voie à la manière d'un tunnel. Selon Pline l'ancien (23-79 de notre ère ) la statue de Pompée aurait couronné

     

    Site de Panissars

     

    Via Domitia et Augusta

     

    Vues du site


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