• Les poulaillers                   Les poulaillers   

     

                                               

    Les poulaillers

    Promenade  d'hier 

    Les poulaillers et vendeurs de volailles, commerçants ambulants dans Paris et disparu au XVIe siècle

     

     

    Les poulaillers vendaient dans les marchés parisiens les volailles mais aussi du lait, des œufs, du fromage.

    Au XIIIe et au XIVe siècles, les poulaillers, un métier libre.

    Les poulaillers sont mentionnés dans le Livre des métiers d’Etienne Boileau. Leur profession est reconnue par les statuts recueillis par le prévôt de Paris et sa réglementation concerne principalement l’approvisionnement des marchés.

    On les retrouve dans l’ordonnance de Jean II le bon au XIVe siècle.

    Aussi, à cette époque, le métier était libre. Toutefois, 4 jurés sont reconnus dans le Livre des Métiers de Boileau, chiffre ramené  à 2 par Jean II.

     

    Au XVIe siècle, le métier des poulaillers devint juré

    En 1498, ils parviennent à obtenir des pouvoirs publics une plus grande protection de leur profession. Anciennement exercée librement, elle devint alors juré. Aussi, pour être poulailler, il est dorénavant nécessaire d’être accepté par les jurés et de fournir un droit de 30 sous au roi et 60 sous à la confrérie.

     

     
    L'équivalence de ces pièces entre elles figure ainsi: 12 deniers font 1 sou

     

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    En 1546, on lista les oiseaux considérés comme comestibles alors et que les poulaillers pouvaient vendre : 

     

    Animal Prix maximum
    Chapon 4 sous
    Hérondeau 2 sous
    Poule 2 sous
    Poulet 12 deniers
    Lapin de garenne 2 sous et 6 deniers
    Perdrix 4 sous
    Bécasse 2 sous et 6 deniers
    Bécassins 10 deniers
    Caille 12 deniers
    Pigeon ramier 2 sous
    Pigeon bizet 10 deniers
    Alouettes 20 deniers la douzaine
    Pluvier 2 sous
    Sarcelle 20 deniers
    Canard 2 sous
    Cochon 7 sous
    Oie 3 sous

     

    Ces statuts sont confirmés par Henri II en 1547

    Il s’agit là des dernières mentions de ce métier.

     

     

     
    Le dernier "sou" : cinq centimes français de 1939 

    La disparition d’un métier

    Les siècles suivant, le commerce de volailles, des œufs, du fromage est réalisé principalement par les regrattiers et les marchands forains venant dans les marchés.

    Les poulaillers étaient en effet des commerçants ambulants, pauvres, très nombreux, vivant généralement dans les environs de Paris.

    En outre, l’association au sein d’une profession chargée d’approvisionnement de produits simples étaient bien délicates et la profession semble avoir disparu dans la deuxième partie du XVIe siècle.

    Demain je ne serai pas présente , bon 8 Mai à vous 

    Agenda 8 mai 


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    Il existe de nombreuses versions différentes concernant l'origine des dragées, toutes très anciennes. Parmi les plus fantaisistes qu'on trouve dans les livres d'histoire ou sur des sites pourtant sérieux, figure celle qui fait remonter leur invention à un confiseur romain en 177 avant J.C. pour le baptême du fils d'une famille patricienne, les Fabius. Il aurait laissé tomber des amandes dans une jarre de miel... Outre que le nom de ce confiseur - Dragatus - est trop beau pour être vrai, j'imagine mal un baptême avant l'invention du christianisme ! Mais que les Fabius aient offert à la populace romaine des dragati pour fêter la naissance de leur petit Quintus ne peut être exclu.
    Pour d'autres, les dragées viendraient d'une friandise du Moyen Âge, le diagrarum, à base de la sève d'un arbre du Moyen Orient...
     
    Ce qu'on sait avec certitude, c'est que la confiserie au sens où nous l'entendons aujourd'hui est née avec les Croisades. Quand les Templiers qui accompagnaient Philippe Auguste ne s'écharpaient pas avec les Assassins* du sultan Saladin, ils apprenaient d'eux le secret des pâtisseries au miel, des sorbets et des confiseries (fruits secs édulcorés au miel). Recettes qu'ils ont ensuite ramenées en Occident.En fait, il est probable que le nom de la dragée s'inspire de celui du mot friandise, en grec antique : tragêma. Au Moyen Âge, on avait l'habitude de servir les friandises dans un... trageoir ou drageoir. 
     
    Les dragées sont en tout cas attestées en France depuis le début du XIIIe siècle, à Verdun plus précisément... donc techniquement encore dans le Saint-Empire Romain Germanique. C'est un apothicaire qui aurait eu l'idée d'enrober des amandes de sucre de canne et de miel durcis à la cuisson afin de faciliter leur conservation et leur transport. Elles n'étaient pas lisses comme aujourd'hui et s'apparentaient plutôt à des pralines.
     
    Au Moyen Âge, on croyait en la valeur curative des aliments (comme aujourd'hui avec les alicaments).  On prêtait donc aux dragées de nombreuses vertus : bonnes pour la digestion, anti-halitose (autrement dit : bonnes pour l'haleine) et anti-stérilité. Cette dernière qualité a sans doute joué pour faire de la dragée l'accompagnement des cérémonies de mariage et de baptême... Cela explique aussi que les confiseries - considérées alors comme des épices de bouche étaient l'apanage des apothicaires. Ces derniers avaient déjà le monopole du sucre... qu'ils vendaient fort cher : on disait d'ailleurs valoir son pesant de sucre comme on dit valoir son pesant d'or aujourd'hui 
     
    Plus tard, Catherine de Médicis, grande consommatrice de friandises en tout genre, de pastilles (de Pastilla, son confiseur italien), ainsi que d'amandes, mit les dragées à la mode à la Cour. Plus tard, Mazarin puis les courtisans de Louis XIV garderont leurs précieux bonbons dans un drageoir de poche afin de pouvoir en offrir à leurs invités.
    Dragée de Verdun                  
    Jusqu'en 1760, Verdun reste la capitale des dragées. C'est alors qu'un confiseur parisien, Pecquet, met au point leur aspect moderne : une enveloppe de sucre aussi lisse que de la porcelaine, grâce à un procédé de cuisson dans des bassines (les branlantes) qu'il faut laborieusement faire tourner pendant toute une journée pour recouvrir les amandes d'environ 60 couches de sirop !  Ce dur travail trouva tout de même sa récompense puisque Pecquet fut nommé fournisseur officiel de la Cour. 
     
    A la fin du XIX siècle, un autre confiseur, Peysson, met au point une méthode plus industrielle (gravure : atelier de fabrication de dragées en 1904 in Dictionnaire encyclopédique de l'épicerie et des industries annexes) qui permet désormais de se passer des dragistes, les confiseurs spécialisés dans la dragée. Cela permettra aussi une baisse des  prix qui a mis ces délicieuses confiseries à la portée du plus grand nombre.
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    Dès 1871, Edouard Boivin, confiseur de père en fils depuis 1783, et Léon Braquier construisent une vaste usine sur le site du château du Coulmier. Ils développent ainsi, dans le respect de la tradition, le commerce de la dragée, lancé en 1220 par un apothicaire (pharmacien d'aujourd’hui) verdunois.

    Complètement détruite en 1916, l'usine fut reconstruite et modernisée. En 1921, la société "La Dragée de Verdun" est définitivement constituée. Des amateurs prestigieux ont marqué la légende de l'entreprise parmi lesquels Napoléon Ier, le Prince de Galles et Charles de Gaulle.

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    La Maison Braquier vous propose aujourd’hui des visites guidées gratuites au cœur de l’usine pour découvrir les étapes de la fabrication de la dragée. Vous passerez ensuite par le musée doté d’une riche collection d’objets et d’archives et enfin par la boutique de l’usine où vous retrouverez l’ensemble des produits.

    SERVEZ -VOUS


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    Les vertus méconnues du Kéfir

     

    Un produit diététique et bon pour la peau !

    Les vertus du kéfir - 
    100 % naturels, les grains de kéfir sont une source intarissable pour renforcer l'immunité et rendre la peau plus belle !
    Dès leur enfance les habitants du Caucase boivent le kéfir comme de l'eau et vivent en moyenne jusqu'à l'âge de 110 ans. C'est la seule région au monde où les habitants atteignent cet âge en étant en bonne santé ! Connu depuis des siècles des bergers des montagnes du Caucase, le kéfir est une boisson obtenue par l'auto- fermentation des grains.

    Le kéfir, c’est bon pour la santé !

    Parmi ses propriétés, on peut noter :
    • la remise en ordre du système digestif
    • la reconstitution de la flore intestinale
    • le renforcement du système immunitaire
    • la normalisation du poids corporel et de la tension artérielle
    • la diminution du taux de cholestérol.
    De plus, le kéfir contient de nombreuses vitamines du groupe B jouant un rôle essentiel pour le fonctionnement de nos cellules et de notre système nerveux.

     

    Préparation de la recette :

    Temps de préparation :24 /48h en fonction de la température ambiante 
    Temps de cuisson : 0  minutes

    Ingrédients (pour 1 litres) : -80 g de sucre par litre d'eau
    -80 g de grains de kéfir par litre d'eau
    - 2 figues sèches
    - 1 à 2 rondelles de citron

     

    Recette Kéfir à l eau

    Mettre dans le récipient tous les ingrédients.
    Il est préférable de faire fondre le sucre avant.
    Remplir d'eau avec la quantité que vous désirez obtenir.

    Quand les figues remontent en surface, la boisson est prête.
    1 fois par jour en hiver et plus souvent en été (je le fais  été ou hiver) Jetez les figues et le citron.



    Filtrez le reste dans une passoire .

    Conservez-le dans une bouteille à capsule hermétique genre bouteille de bière que vous placerez au réfrigérateur.

    Commencer à le consommer le lendemain.
    Faire uniquement la quantité que l'on consomme par jour.
      

     


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      9 h 10  HIHIHIHI  j'ai une amie au telp qui me dit laisses moi vieillir tranquille  ,je ne sais plus le jour que je vis MDR

    Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas aimer le kebab ,il vient de s'en ouvrir un à Ceret  , d'ou l'idée de ce billet .Ce fût un beau weekend , mais j'ai vu que nous n'étions pas tous sous le soleil!!!! Commençons cette nouvelle semaine avec plaisir malgré tout ,faites de petits bonheurs journaliers , ce que je vous souhaite

    En voyant la courbe du chômage , j'ai rechercher des vieux métiers qui n'existent plus, les noms déjà m'ont surprise et la diversité aussi , en voici quelque -uns  trouvé dans ce livres 

    ADMODIATEUR
    L'admodiateur ou amodiateur est celui qui loue une terre cultivable à ferme. Le loyer étant généralement payé par une part du produit de la récolte, mais il peut aussi être payé en argent. Celui qui prend ces terres en location est appelé admodiataire. 

    AIGUISEUR DE FAUX
    Ou plutôt "repasseur de métaux", celui qui était chargé de l'affûtage des couteaux et ciseaux. 

    APPARITEUR DE MAIRIE
    L'appariteur était chargé de parcourir les rues du village afin d'annoncer les événements de la commune et les instructions de la mairie (autorisations ou interdictions de brûler les épines, arrivée du bouilleur de crû, etc..) .
    Certains étaient équipés d'un tambour, d'autres d'un timbre ou d'un gong fixé sur le guidon du vélo (plus tard, ils ont été équipés de porte-voix).

    BAS DES TOURNIERS
    Certainement Badestamier : fabricant de bas d'estame (sorte de laine) 

    BATTIER
    Ouvrier qui fait et vend tout l’équipage des mulets; comme bats, brides, sonnettes, grelots, etc..
    Bâtier :
    1 - ouvrier qui fait des bâts
    2 - dans le PUY-DE-Dôme, pâtre chargé de garder les troupeaux de vaches qui pacagent sur les hauts pâturages
    3 - dans le Cantal, berger qui transporte les fromages de la montagne à la ville sur des bâts, à dos d'âne ou de mulet. 

    BLANCONNIER
    blanchisseur de peaux de mouton 

    BRASIER ou BRASSIER

     

    Un brassier était une sorte d'ouvrier agricole (travailleur à bras), payé à la journée.

    Un Brassier en Catalogne était ouvrier agricole, qui travaillait de ses bras.

    Un Brassier était un manœuvre qui louait ses bras, un homme de peine

    BLATTIER
    Un farinier, grainetier, vendeur de blés et autres sortes de grains

     

    BATTEUR DE CHANVRE
    Filetoupier, celui qui bat le chanvre pour en tirer la graine

    BRAYEUR
    Ouvrier maçon hissant les matériaux avec des cordages appelés "brayers". 

    A SUIVRE


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