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        Mais aujourd'hui arrivée de mon amie en chair et en os  hihihihi; je passerai vous rendre visite le matin tôt et reprendrai samedi , le temps de l'installation et de programmer quelques sorties ,dont une qui sera pour elle une surprise ; hier je suis allé chercher nos billets de train, depuis longtemps elle me dit  avant de partir vers les étoiles , j'aimerai revoir TOULOUSE ou elle fut déportée ,cela sera chose faite ,le 27 mai . Motus jusqu'à ce jour , je vais lui jouer " voyage en ville inconnue hihihii" avec bandeau jusqu'à l'installation dans le train . Je m'en réjouis à l'avance .......  
        Vous serez -tous et toutes dans mes pensées  ,  bises 
        a5a7cdf7         

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  • Avec le printemps, les élections de Rosières voient à nouveau le jour un peu partout en France. Le principe est d'élire une sorte de Miss France locale de la vertu.

      210e édition

    Fête comme une autre ? Non, cet événement a de bien curieuses origines. La Rosière est donc un prix remis aujourd'hui, en 2015, à une jeune femme, qui est récompensée par un titre honorifique pour « bonne conduite », c'est-à-dire rester vierge jusqu'au mariage, être une bonne travailleuse et bien servir son époux. Cette tradition continue de véhiculer les stéréotypes liés au genre, qui doivent faire de la femme l'épouse et la mère idéale.

     

    Mais d'où vient cette tradition ? Au VIe siècle, St Médard serait à l'origine d'une légende devenue réalité. Il a institué comme tradition qu'une jeune fille vierge et vertueuse se voie remettre une couronne et une dot pour devenir ainsi une « Rosière ». La tradition disparaît pendant la révolution puis réapparaît sous Napoléon. Au début du XIXe siècle, la vertu féminine est non seulement érigée en drapeau national, mais la désignée « Rosière » est aussi mariée de force à un soldat méritant d'avoir pourfendu l'ennemi de l'Empire. Après moult batailles, il fallait repeupler la France, et rien de mieux que de créer du symbole. Symbole valorisé autour d'un hommage rendu à la jeune femme vierge, travailleuse, qui pourra aimablement servir son époux et lui permettre d'assurer sa descendance.

    Cette fête d'un autre temps aurait pu joyeusement tomber en désuétude.  Encore aujourd'hui, un certain nombre de villes et de villages continuent à perpétuer cette tradition patriarcale. (pas à Ceret)
    Le cérémonial a certes, un peu évolué, mais les symboles restent les mêmes. Ainsi, plusieurs jeunes femmes candidatent et parmi elles, est choisie la plus « méritante ». Souvent issue d'un milieu modeste, ayant des rêves de princesse, elle va être couronnée « Rosière ». Pendant deux à trois jours, elle va être vêtue d'une robe de mariée, évidemment blanche signe de sa pureté virginale et d'un rosier. En prime, elle recevra quelques cadeaux pour l'aider à démarrer dans la vie.

    Non seulement, cette fête perdure, mais elle a été gravée dans le marbre, avec un système de legs. Par exemple, des notables fortunés ont légué leur fortune à la commune, à condition que la tradition de la Rosière continue. L'argent du legs doit assurer la dotation de la jeune femme élue. 

    A QUOI PENSEZ-VOUS ???  


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  • Je pense que pour tous, ce long week-end fut ensoleillé  ,

    BONJOUR      

     alors commençons une nouvelle semaine ponctuée d'un nouveau "pont"  joli mois de Mai hihihihi

     

     

    Les pâtissiers, ancêtres des cuisiniers, allant du sucré au salé

     

    marchands de pain d'épice

    Pâtissiers, marchands de pain d’épices – estampe par Carle Vernet – Crédit BNF

     

    Les pâtissiers au Moyen Age du XIIIe au XVe siècle, fabricants des oublies ou des pâtés salés

    Derrière ce métier, plusieurs professions historiques dans Paris sont désignées :

    • les oubloyers : ils faisaient des oublies, petites pâtisseries, 
    • les pâtissiers : ils faisaient des pâtés de viandes, au fromage, au poisson.

     

    Les oubloyers sont les plus anciens. On trouve des statuts datant de 1240, revus ensuite en 1397 et 1406.

    Ils produisaient des oublies, petites pâtisseries que les parisiens appréciaient mais également des hosties et du pain à chanter, commercialisés lors des fêtes mais aussi en périodes de pardon devant la porte des églises.

    L’apprentissage était de cinq ans et le brevet de maîtrise coûtait 10 sous (réparti à 5 pour le roi et 5 pour la confrérie de Saint Michel à laquelle ils appartenaient). Pour faire son chef d’œuvre, l’aspirant à la maîtrise devait faire un millier de petits gâteaux. Avec le temps, le chef d’œuvre évolua vers 500 grandes oublies, 300 gaufres supplications et 200 plaisirs.

    Chaque maître se devait de n’avoir qu’un seul four et veiller à ne pas être situé à moins de 2 toises d’un confrère. Il s’interdisait d’employer des étrangers à Paris et de revendre des oublies.

     

    Les pâtissiers apparaissent à Paris en 1440 et arrivent globalement à vivre en harmonie avec les boulangers (dont certains acquièrent également la maîtrise en pâtisserie), ce d’autant que ces derniers produisaient auparavant des pâtés de viandes.

    Ces statuts veillaient tout précisément à la qualité des ingrédients utilisés. Aussi, ils interdisaient l’usage de viande avarié, de lait ayant tourné. L’apprentissage était ici de 3 ans et le brevet de maîtrise était de 3 sous versé à la confrérie de Saint Michel.

    Bien qu’ayant des statuts particuliers, ces pâtissiers vivaient toutefois en communauté avec les oubloyers.

     

    Les oubloyers et les pâtissiers avaient leur confrérie installée à la Sainte Chapelle  (dans l’église basse) et leurs bureaux rue de la Pelleterie.

     

    Les pâtissiers au XVIe siècle, ancêtres des cuisiniers.

    Avec les statuts de 1566, les pâtissiers et des oubloyers se rapprochent. L’apprentissage est fixé à  5 ans et le brevet à 10 sous.

    Le chef d’œuvre consista alors à la confection de pâtés et de gaufres.

    Produisant des mets de qualité, ils se réservaient les meilleurs ingrédients, les meilleurs blés. Pouvant vendre également du vin, ils étaient toujours demandés lors des noces. Aussi, un siècle avant la naissance des cuisiniers, les pâtissiers proposaient un large éventail de produits.

     

    En 1596, apparaissent les fabricants de pain d’épice. En fait, il s’agit d’anciens oubloyers qui ne se retrouvaient pas dans la profession de pâtissiers. Aussi, ils désignèrent 4 jurés pour faire les visites dans la ville mais également dans ses faubourgs.

    Chez eux, l’apprentissage était de 4 ans et devait permettre de faire comme chef d’œuvre une masse de pâtes parfumée à la cannelle, la muscade ou le clou de girofle.

    Suivant le goût et la fantaisie, la forme et le poids du pain d’épice pouvaient varier, allant d’une à 20 livres, en carré, en cœur, en losange.

     

    Les pâtissiers du XVIIe au XVIIIe siècle

    Les évolutions des statuts pendant cette période concernèrent principalement le prix de la maîtrise.

      


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  • En espérant que chacun ai passé une excellente journée du 8 Mai

    je vous souhaite à tous un très beau week-end ,

    Les grainiers, une profession historique mais reconnue et organisée au XVIIIe siècle et modèle de parité.

     

    marchande d'herbe d'après Poiisson

    Marchande d’herbe, dessin de M. Poisson 1774 – crédit BNF

    Des vendeurs de grains parmi les regratiers au Moyen Age 

    Cette profession vendait du grain et de la farine pour l’alimentation mais aussi pour l’agriculture (semences, graines potagères), ainsi que des légumes, du foin et de la paille. 

    Pendant le haut Moyen Age, ils étaient membres de la corporation plus large des blatiers ou les regrattiers de légumes. 

    La reconnaissance d’une nouvelle profession à l’aube du XVIIIe siècle

    En 1595, tout change pour cette profession. Des lettres patentes lui donnent une nouvelle réalité sociale. Dorénavant des statuts déterminent la nouvelle corporation dans Paris et leur donnent le monopôle de la  vente des graines. 

     

    Ici, les femmes et les autres peuvent prétendre à la maîtrise et la parité est assurée parmi les jurés : à chaque fois, on élisait deux femmes et deux hommes. 

    L’apprentissage fut fixé à 6 ans et le compagnonnage de 2 ans. 

     

    En 1678, les statuts sont renouvelés. Il faut dire que la population des grainiers a fortement augmenté dans Paris. 30 maîtres étaient établies en 1595 et on vient d’atteindre les 400. 

    Aussi, il convient de préciser différentes modalités : 

    • la surveillance des jurés est élargie également aux faubourgs privilégiés. 
    • précision de garanties dans l’approvisionnement en grain à l’extérieur de Paris. 

     

    La profession n’échappe à la forte augmentation des taxes de la fin du XVIIIe siècle avec l’établissement de l’office de juré pour 8 000 livres (dont bien évidemment la répercussion se fit sentir chez les maîtres, les compagnons et les apprentis). 

    A cette époque de nombreux contrôleurs furent aussi précisés : les auditeurs examinateurs de comptes, les contrôleurs visiteurs de poids.

     

    La profession était installée rue de la Cordonnerie et avait dédiée à sa confrérie à Saint Nicolas et Saint Antoine dans une chapelle dans l’église des Petits Augustins. 

    Bon week-end et à lundi !


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