-
Par mamiecerise le 8 Avril 2021 à 05:00
La politesse doit être enseignée aux enfants sinon ils auront du mal à s’insérer dans la société. Pourtant, l’incivilité semble gagner du terrain et l’on s’en plaint aujourd’hui comme les adultes s’en plaignent depuis des millénaires quand ils parlent de la jeunesse qui » n’est plus ce qu’elle était « . Pourtant, la politesse, même si elle est indispensable, semble aussi un carcan, lieu d’une véritable hypocrisie. Alors, à quoi sert-elle vraiment ?
La politesse, une règle implicite qui nous guide
Si la politesse semble souvent artificielle, elle a l’intérêt d’organiser un univers rassurant et prévisible. Grâce à elle, vous savez ce que vous devez faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire, comment vous devez réagir. Ses règles écrites ou implicites vous guident, vous soutiennent, vous facilitent la vie à des moments où il ne serait pas simple d’improviser rapidement. Vous savez où vous situer par rapport à l’autre grâce à ces règles. Vous ne parlerez ainsi pas de la même manière à votre patron ou à un subordonné. De même, vous saurez comment placer vos invités à table.
La politesse sert aussi à donner du positif aux autres
Un exemple : quand vous croisez un voisin, vous dites simplement » bonjour « . En lui souhaitant une bonne journée, vous lui montrez qu’il n’est pas un inconnu pour vous, qu’il existe dans votre environnement, qu’il a sa place dans le monde. Ce n’est pas grand-chose, mais cela peut se révéler très important pour une personne seule qui apprécie énormément ce petit mot. De même le mot » merci » vous permet de reconnaître ce que l’autre vous a donné (un sourire, une aide, une attention) et lui renvoie une image positive de lui-même. Un merci est un mini cadeau qui répond à un autre cadeau. Ce sont donc des échanges d’objets positifs. De cette manière, la politesse huile les rouages sociaux et rend la vie plus agréable. Être poli, c’est ne pas laisser la loi de la jungle triompher, mais l’humanité gagner la partie. Un conducteur poli laisse passer les piétons sur un passage qui leur est réservé et n’injurie pas un conducteur étranger ou débutant qui a des difficultés à trouver son chemin. La politesse ne fait pas que mettre en avant du positif, elle atténue le négatif. Un enfant peut dire : » elle est moche la dame » alors qu’un adulte peut le penser, mais s’il est bien éduqué, ne le dira jamais. Il ne s’agit pas d’hypocrisie, mais d’une manière de faciliter la vie en communauté. Si chacun blesse les personnes de son entourage par manque de politesse, il sera lui aussi blessé un jour ou l’autre. Il s’agit donc d’un échange tacite de bons procédés. Personne ne va vous dire que vous êtes laid, ni que vous êtes mal habillé, à moins de souffrir d’un déficit grave de politesse. Aussi, quand on souhaite enseigner la politesse aux enfants, l’idéal est de parler non des règles, mais des valeurs que l’on souhaite transmettre.
Il semblerait que l’on puisse ramener les règles de la politesse à 4 grands principes :
- Le respect de soi qui consiste à se vêtir de manière soignée, et à parler d’une manière intelligible et claire pour l’entourage.
- Le respect d’autrui : il s’agit de ne pas gêner par des sons bruyants, de faire preuve de tact, de discrétion et d’éviter les remarques désobligeantes, de ne pas monopoliser les conversations, et de savoir exprimer son désaccord sans blesser l’autre.
- La sociabilité : il s’agit d’offrir des signes d’intérêt aux personnes que l’on côtoie, des compliments, de recevoir dans les formes et de faire preuve de bienveillance en leur proposant des services.
- L’équilibre : ici, on s’applique à rendre une invitation, à ne pas abuser du temps d’autrui, à éviter la familiarité excessive… Notons qu’en dehors de tous ses aspects positifs la politesse a aussi ses limites. Elle sert parfois à vous positionner dans une classe sociale. Chaque groupe culturel a ses propres règles et chacun reconnaît rapidement les siens. Cela peut être un plaisir de former un groupe, mais aussi une manière de s’isoler des autres, pas forcément positive…
29 commentaires -
Par mamiecerise le 7 Avril 2021 à 05:00
La première fois que j’ai lu un très bon livre , il me sembla que c’était comme si j’avais rencontré un nouvel ami :
Le goût de la lecture est une histoire intime que les lecteurs aiment partager, un plaisir solitaire qui très vite devient un festin de papier. C’est une vieille histoire entre soi et les livres. Le goût de la lecture est souvent un bonheur d’enfance qui vous éclaire toute une vie. Il est parfois le fruit d’une éducation ou du voisinage familier d’une bibliothèque. Mais il en est de la passion des livres comme de toutes les passions : les coups de foudre et les coups du hasard très souvent s’en mêlent…
Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade. (Julien Green)
Les livres sont la source principale de notre savoir, notre réservoir de foi, de mémoire, de sagesse, de moralité, de poésie, de philosophie, d’histoire et de science. Apprenons à lire à nos enfants ,la télé c'est bien les livres , c'est mieux
Pour moi les livres sont une forme d’immortalité : les paroles de personnes dont les corps ne sont plus que des cendres vivent toujours dans leurs livres… et c’est dans les livres que sont racontées les vies de toutes les grandes existences .Je ne saurai pas rester sans lire .
Il en est qui vous rendent plus savant, ou qui vous font voyager Et d’autres encore qui vous font rêver.
Lire, c’est entrer dans l’inattendu d’un mot, L’imprévisible d’un récit, la chaleur d’une phrase , avec certain livre lorsque je le termine cela me rends triste .....
ET VOUS AIMEZ VOUS LIRE ???
31 commentaires -
Par mamiecerise le 6 Avril 2021 à 05:00
IVAN HOO : DES DESSINS QUI INTERROGENT LA RÉALITÉ
Autant le dire immédiatement, l’artiste que nous vous présentons aujourd’hui est doté d’un talent aussi rare qu’incroyable. Ivan Hoo, dessinateur ultra-doué, originaire de Singapore, a en effet pris l’habitude d’utiliser des planches de bois comme feuilles à dessin. Le résultat s’avère, comme vous allez le voir, des plus étonnants,
au point de nous faire nous interroger sur Ivan Hoo : serait-il un magicien qui dessine des animaux ou des objets pour les faire ensuite apparaître ?
Ménagerie illusoire
Tout comme les magiciens, Ivan Hoo est en mesure de faire apparaître de nombreuses bébêtes. Les animaux sont ainsi largement mis à l’honneur par ce dessinateur au talent incomparable, à la manière de ce petit chat tout mignon qui semble quelque peu apeuré.
Ses créations donnent l’impression d’être animées par de véritables émotions. Et comment ne pas parler de ce bouledogue qui sort littéralement de la planche de bois sur laquelle il est dessiné ? Tout bonnement incroyable.
Création alléchante
Les animaux ne sont pas les seules inspirations d’Ivan Hoo qui promène son talent sur d’autres thèmes, tels que la nourriture, livrant là encore des œuvres somptueuses. On jurerait par exemple que ce pot de Nutella ouvert rageusement existe réellement.
La pâte à tartiner qui en dégouline est épaisse et palpable à tel point que nous mettrions bien le doigt dedans.
Des œufs plus vrais que nature sont également au menu.
Et en cas de reste, emballez le tout dans du papier d’alu qu’Ivan Hoo s’amuse à matérialiser avec une facilité déconcertante.
Vous l’avez compris, le dessinateur illusionniste Ivan Hoo dispose d’un talent incroyable qu’il exprime avec un égal brio, quel que soit le thème abordé. Son coup de poignet donne à voir le réel, aussi insensé que cela puisse paraître. Il convient donc de suivre la progression de cet artiste étonnant avec toute l’attention qu’il mérite.
32 commentaires -
Par mamiecerise le 5 Avril 2021 à 05:00
Pâques est la fête la plus importante du calendrier chrétien. Elle est célébrée cette année le 4 avril et correspond dans la religion chrétienne à la résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Traditionnellement, le dimanche de Pâques est le grand moment de l'année pour les catholiques, un jour chômé où l'on assistait à la messe, y communiait après s'être confessé. Mais rien ne semble expliquer pourquoi le lundi est férié.
Pour comprendre le caractère férié de ce lendemain de fête religieuse, il faut remonter au Moyen Âge. En effet, à cette époque, les huit jours qui suivaient le dimanche de Pâques étaient fériés et les fidèles étaient invités à profiter de ce congés pour se rendre à la messe.
Cette tradition est restée jusqu'en 1801, date de signature du Concordat. L’organisation des pratiques religieuses en France sort du giron de Rome et l’Église catholique française passe sous l’autorité de Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul. Bonaparte décide alors de réduire l’Octave de Pâques à sa portion congrue : seul le lundi de Pâques conserve le statut de jour férié
27 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique