-
Si vous mangez une variété de pomme différente chaque jour, il vous faudrait 20 ans pour les essayer toutes
Les pommes ont beaucoup de bienfaits pour la santé, en effet selon les scientifiques, la consommation de ce fruit réduit le risque de développer un cancer, surtout le cancer des poumons d’où son effet bénéfique sur la fonction respiratoire. La pomme réduit aussi le cholestérol sanguin, le risque du diabète, des maladies cardiovasculaires et d’obésité.
Peut-être que vous connaissez des dizaines de variétés de pommes, mais leur nombre est beaucoup plus élevé que ça. Même s’il est difficile d’identifier le nombre exact, les scientifiques ont enregistré plus de 7500 cultivars de pommes qui existent avec des caractéristiques différentes à travers le monde.
Boire du café pourrait aider à protéger notre ADN !
30 commentaires -
Avec ou sans fête des Mamies ,toujours un plaisir de voir mon petit-Prince ;mais je n'aime pas la récupération commerciale de toutes ces fêtes, Moi voir les enfants est une fête en elle même ,
Ce matin Espagne pour faire les courses comme chaque début de mois ,il fait déjà doux ,c'est super
Céret : Creuset du Cubisme
Rien ne prédisposait le Céret du début du XXe siècle à devenir la ville d’artistes qu’elle est aujourd’hui. A l’époque, l’agriculture et la viticulture occupent le devant de la scène, relayées par quelques industries artisanales traditionnelles du Vallespir : fabrication d’espadrilles, de tissus, de tonneaux et de bouchons de liège. La vie est rythmée par de grandes fêtes votives qui attirent toute la vallée. Rien d’extraordinaire, donc, si ce n’est la beauté singulière du village et de ses alentours. Mais le destin veille
Histoire de train
Il arrive par le train, à la fameuse gare située en bas du village et prend le visage de trois peintres venus de Montmartre et plus exactement, du Bateau-Lavoir. Il s’agit du Catalan Manolo Hugué, du musicien occitan Déodat de Séverac et du Limougeaud Frank Burty Haviland, qui vont faire de Céret le siège de l’avant-garde cubiste. Très vite, les trois artistes se lient avec les intellectuels locaux, trop heureux de voir Paris venir jusqu’à eux, et Céret de connaître peut-être la même fortune que Collioure avec le fauvisme quelques années plus tôt.Echanger d’abord
Ainsi l’auteur Victor Crastre, qui deviendra le chroniqueur de l’aventure, le poète Pierre Camo, le grand Etienne Terrus (encore lui !), Maillol (qui n’est pas encore sculpteur) et le négociant en vin Michel Aribaud, grand amateur d’art, se pressent-ils autour des nouveaux venus, avides d’échanger, de confronter, en un mot de participer à ce qu’ils pressentent comme une grande avancée de l’art en ce début de siècle. Cette ébullition va porter ses fruits.Partager ensuite
Les trois compères, ravis de leur séjour, ne tardent pas à inviter leurs amis parisiens à les rejoindre. C’est chose faite en 1911. Dès lors, et jusqu’à la première guerre mondiale, se presse dans les rues de Céret, sur les flancs de ses collines, au bord du Tech, un aréopage d’artistes, et non des moindres. Picasso, qui loue la maison Delcros, passe du cubisme analytique au cubisme synthétique et à l’iconoclastie absolue que sont les papiers collés, tandis que Braque continue son exploration du cubisme pictural. Max Jacobs esquisse, écrit et anime des soirées débats passionnées au grand café, Juan Gris restitue une admirable vision du Col de Bousseils, Auguste Herbin, longtemps avant Bioulès, se joue de la perspective des trois ponts.Raoul Dufy :village de Céret
La deuxième vague
A Paris, les lettres se succèdent en provenance de la cité catalane, poussant Kisling, Picabia, Marchand, Deniker, Casanovas, Sunyer et d’autres encore à prendre la route de la Catalogne. Céret a changé. De la cohabitation étrange de ces bohêmes de génie et de son petit peuple rural est né un esprit unique, curieux. On rit beaucoup de ces excentriques mais au fond, on les accepte. Céret a scellé son destin de ville culturelle. Selon le joli mot du critique d’art André Salmon, elle est devenue « la Mecque du cubisme ». Pourtant, la Grande Guerre vient poser sa glaciation funèbre sur cet élan vital. D’une certaine manière, c’est le monument aux morts sculpté par Maillol qui sonne l’heure de la résurgence en 1919, résurgence menée par un homme providentiel pour la ville : Pierre Brune.Brune
Vent d’est
Installé dans « la ruche » cité Falguière à Paris, où séjournent beaucoup d’artistes venus de l’Est, ce dernier décide de s’établir à Céret et d’y attirer deux de ses plus grands amis et collègues, Pinkus Krémègne et Chaïm Soutine. Le premier y résidera jusqu’à sa mort en 1981. Le second y restera trois ans, et y peindra une série expressionniste sublime consacrée à des paysages et à des natures mortes, qui vont le propulser dans le club fermé des peintres reconnus. André Masson et Maurice Loutreuil arrivent à leur tour, peignant des séries de paysages que l’influence de Soutine ne tarde pas à visiter. Mais l’incroyable défilé n’est pas fini : Marc Chagall s’installe de 1928 à 1929, et travaille sur une série de gravures illustrant les fables de la Fontaine, Tristan Tzara, Joan Maragall ou Jean Dubuffet multiplient les visites. Céret est une ville d’artistes.
Soutine
Cité des artistes
Et elle va le prouver, lorsque l’ombre sinistre du nazisme s’abat sur la France, en devenant un véritable asile pour les peintres et intellectuels parisiens parmi lesquels, Jean Cassou, Raoul Dufy, Albert Marquet. Ce chapitre des « résidences » prend fin après la guerre avec André Marchand, mais le sillon est tracé. Déjà, rue Saint Ferréol, s’élève l’immense figure de Jean Capdeville, l’un des plus grands peintres catalans du XXe siècle. Joan Ponç, André Eulry, Michel Brigand et bien sûr le farouche et talentueux Marc Fourquet, Céret reste digne de son héritage.Aujourd'hui le Musée
D’autant que Céret, aux côtés de son magnifique Musée d’Art Moderne et de ses sublimes collections, possède deux institutions officieuses : le Pablo, qui est un peu l’Hôtel des Templiers local tant ses propriétaires, les frères Astrou ont œuvré pour l’art et les artistes, et la galerie Odile Oms, un temple à la passion de la peinture, dirigé par un couple de passionnés. Céret possède un don particulier, celui d’enflammer les incandescences, de cristalliser les passions, de faire surgir des vérités silencieuses et désaltérantes comme le chant de l’eau le long de ses trottoirs. Céret, c’est la ville de toutes les révélations.De la bourgade rurale endormie du début du XXe siècle à la capitale culturelle, il y a le regard porté sur Céret par deux générations de peintres, auteurs, intellectuels avant la Grande Guerre.
·
23 commentaires -
Oui le soleil était la hier ,le carnaval a eu du succès personne n'avait envie de rentrer .J'ai passé un bon après-midi
Mars est un mois hardi !!
N'importe qui , pris dans l'engrenage de l'hiver , dans un climat d'arbres réduit au silence des troncs et des branches nues , de jours qui n'osent pas mettre le nez dehors ,
Mars , par contre est un adolescent qui a vu arriver les temps nouveaux et se lance dans l'aventure .
Bien sur , le printemps qui a le même âge que lui , suit .
Tous les deux ils font la paire .
L'amandier en Janvier et le mimosa en Février faisaient du militantisme , faisaient front mais trop tôt .
Les abricotiers et les pêchers sont massivement sortis dans la rue , les uns avec drapeaux immaculés , les autres avec leurs oriflammes roses couleur de l'amour .
Peu après est sortie la deuxième vague de manifestants , celles des feuilles , qui a tout peint en vert couleur d'espoir , et qu'aucune force de l'ordre n'aurait pu contenir .
Surtout quand les grands platanes entrent dans la danse ; avec les saules de la rivière .
Le jardin s'est réveillé avec son cognassier , qui a sorti ses fleurettes d'un mauve tendre ,
en un mot chacun tout à coup s'est révélé printanier et a décrété un jour de fête , une fête à tout casser , avec une grande illumination solaire .
Voici le réveil d'une nature qui ignore mais alors oubliant nos problèmes et passe sont chemin en silence .
( silence ça pousse ) .
18 commentaires