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    Il y a longtemps, au temps où le Grand Esprit créa les animaux, il créa des queues de toutes les sortes. Il laissa les animaux libres de choisir celle qui leur plaisait. Il étendit les queues et dit aux animaux de venir choisir chacun la leur.

    Chacun choisit sa queue. Le castor avait choisi une belle queue souple avec une belle fourrure. Le lièvre qui était trop occupé à gambader dans les bois arriva le dernier et il ne lui restait plus qu'une petite boule de poils qu'il n'eut pas vraiment le choix de prendre. 

    Un jour de grande chaleur, il y eu un feu de forêt immense, comme aucun animal n'en avait vu jusqu'alors.

    Les castors se dirent : "Mais qu'allons-nous faire si toute la forêt brûle ? Nous n'aurons plus rien à manger et plus rien pour construire nos maisons, plus d'arbres pour faire nos barrages" !!!

    Alors d'un commun accord ils se mirent au travail. Ils se mirent à tremper leur queue dans le lac et à la rabattre sur toutes les flammes qu'ils pouvaient voir.

    Leur combat contre le feu de forêt dura des jours et des jours... Puis lorsqu'il ne subsista plus la moindre étincelle, tous les animaux se réunirent dans la clairière pour voir ce qu'ils allaient faire maintenant.

    Les castors arrivèrent les derniers à la rencontre. Les voyant arriver les autres animaux s'exclamèrent : "Oh !!! mais qu'est-ce qui est arrivé à vos belles queues" ?

    Les castors se retournèrent pour regarder leur queue. Ils virent que leur queue n'avait plus aucun poil et qu'elle était maintenant couverte d'une espèce d'écaille dur et qu'elle était aussi devenue toute plate !!!

    priere amerindienne

    C'est alors que le Grand Esprit apparut. Il dit aux castors : "Je suis fier, très fier de vous. Vous avez sauvé la forêt et tous les animaux. Pour votre geste je vous donnerai une nouvelle queue, comme celle que vous aviez choisi, si vous le voulez. Mais si vous décidez de gardez cette queue là, alors tous se souviendront en vous regardant de la grande bravoure et comment vous avez combattu le feu de forêt."

    Les castors réfléchirent quelques instants et répondirent au Grand Esprit : "Nous avons choisi de garder nos queues telles qu'elle sont. Ainsi, de génération en génération on racontera l'histoire des castors et tous se souviendront de nous." 

    "Alors, c'est bien. Qu'il soit fait selon votre désir." dit le Grand Esprit.

    C'est ainsi que de génération en génération se raconte la légende du castor.

      

     

     

     

    Le castor

    - Le castor sur la pièce de 5 cents au Canada.

    Le castor est depuis toujours associé au Canada, comme objet de commerce et comme emblème culturel. Les Hurons le vénéraient des siècles auparavant comme le totem de leur tribu, et les Amérindiens ont utilisé son image pour sceller des traités avec les premiers colons. Il est apparu depuis dans les armoiries de Montréal et de Québec et même sur le premier timbre-poste canadien. Créé par l'artiste canadien G.E. Kruger Gray, le motif a été mis en circulation en 1937.

    Visitez le site web de la monnaie royale canadienne:

    la pièce de 5 cents.

     Le premier timbre du Canada – le castor 3 pence.

    Le timbre castor à 3 pence fut le premier timbre émis par le Canada en 1851 et a été conçu par Sandford Fleming. À l’époque de sa conception, la plupart des timbres du monde mettaient en vedette le profil d’un roi ou d’une reine. Ce timbre du Canada est donc unique puisqu’il est le premier timbre au monde à mettre en vedette un animal au lieu d’un monarque. Seulement 250,000 timbres castor à 3 pence furent émis. Selon le Catalogue Unitrade 2010 de timbres spécialisés du Canada, la valeur d’un timbre castor à 3-pence en condition Très Bien avec gomme originale est 120,000.00 $CAD. Bonne chasse au castor timbré !

    Pour finir, voici quelques faits intéressants à propos du castor :

     

    En 1975, le castor est devenu un emblème officiel du Canada.
    Le castor est le plus gros rongeur en Amérique du Nord.


    Les castors ne mangent pas de poisson, ils se nourrissent de feuilles, de branches tendres et de bourgeons.
    Leurs barrages contribuent à la biodiversité d’une forêt.

    Image du Blog lespoilusdemalouisiane.centerblog.net


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    Samedi 1nov ,il y a cure moi qui pensais avoir un weekend entier pour monter à Montpellier râpé!!!!  heureusement il y a Skype .

     

    Au moyen âge le terme restaurant n'existait pas, nous parlions de tavernes, gargotes, estaminets pour les bars, auberge pour la partie Hôtellerie, au 14ème siècle Guillaume Tirel dit Taillevent (1314-1395) fut l'un de ces cuisiniers reconnu au point d'être nommé Premier Maîstre Queux de Charles V, puis Escuyer de cuisine de Charles VI, avec privilèges, honneurs et richesse.

    Il a écrit un des premier livre de cuisine : Le viandier. Au 17ème Siècle sont apparu les Relais de Poste, de très nombreux existent encore exploités par des Chefs talentueux.

    En 1674 Ouverture du 1er Café Italien à Paris Le Procope.

     

    Une auberge au Moyen Age

    Une auberge au Moyen Age

    Le terme restaurant a commencé à être employé au 18 °siècle. Il désignait un bouillon à base de légumes et de viandes aux qualités réparatrices, les tavernes qui en assuraient le commerce étaient appelées des « Maisons de santé ou des Restaurants ». C’est en 1610 que fut construit le premier immeuble qui allait abriter un restaurant. En 1680, Georges Rameau y tenait boutique de marchand de vin cabaretier, l'ancêtre du restaurant: La petite chaise 36 rue de Grenelle - 75007 Paris établissement toujours en activité.

    Puis en 1765 le restaurant « Boulanger » Rue des Poulies à Paris a ouvert.

                    

    Ensuite le Grand Véfour au Palais-Royal à la fin du XVIIIe siècle. (  TOUJOURS en activité à  PARIS  )C’est en 1786 qu’une ordonnance permit aux restaurateurs de vendre légalement des denrées telles que des œufs frais, des pâtes, des volailles, des légumes cuits, fromages, des laitages, compotes et confitures. Seules les réalisations de ragoûts de viandes étaient réservées aux traiteurs. Plus tard les rôtisseries, grillades et poissons vinrent sur la table des restaurants.

    Place du Châtelet et restaurant Le Veau qui Tette

    Place du Châtelet et restaurant Le Veau qui Tette en 1809

     

    La plupart de ces établissements devaient leur renommée à quelque spécialité : le Veau qui tette, aux pieds de mouton ; les Frères provençaux, à la brandade de morue ; Véry, aux entrées truffées ; le Rocher de Cancale, à ses poissons...

    S’il faut en croire encore Brillat-Savarin ; le restaurant le plus parfait, aussi bien pour la cuisine, pour les vins, pour le confort que pour l’affabilité, c’était celui de Beauvilliers.

    Et quel choix de mets le consommateur trouvait-il en consultant la carte de ces restaurants fameux !... Jamais moins de 12 potages, de 24 hors-d’œuvre, 15 ou 20 entrées de bœuf, 20 entrées de mouton, 30 entrées de volaille et de gibier, 16 à 20 de veau, 12 de pâtisserie, 24 de poisson, 15 de rôti, 50 entremets, 50 desserts.

    ( l'ancêtre des buffet à volonté  hihihihi)

    Le bienheureux gastronome pouvait, en outre, arroser tout cela d’au moins trente espèces de vins à choisir, depuis le vin de Bourgogne jusqu’au vin de Tokay ou du Cap ; et de vingt ou trente espèces de liqueurs parfumées, sans compter le café et les mélanges tels que le punch, le « négus », le « sillabad » et autres.

    C’est à partir de la révolution qu’explosa le développement des restaurants, grâce à la disponibilité des cuisiniers des grandes maisons de l’ancien régime et à la disparition des restrictions corporatives mais également grâce à l’importance prise par la bourgeoisie avec celle-ci, le restaurant devient un centre de vie sociale et mondaine.

    On compte : 50 restaurants avant la révolution et plus de 3000  ;.....30 ans après!

    Aujourd'hui avec plus de 5 millions de repas servis par jour en restauration commerciale,

    le marché des cafés hôtels restaurants représente  aujourd'hui environ 180.000 adresses qui se décomposent comme suit :
    - hôtels avec restaurants -> 20.000
    - hôtels sans restaurants -> 10.000 (y compris hôtels de préfecture)
    - cafés, bars, pubs, bars-tabacs -> 45.000
    - restaurants -> 100.000 (rest. traditionnel, gastronomique, pizzérias, fast-food, crêperies, ...) 

     

     

     

     

     


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  • puffin animé

    Le saviez-vous ?

     

     

     

    • A l'origine, le Coca-Cola était vert.

    • Il y a chaque jour plus de billets imprimés pour le Monopoly que pour le Trésor US.

    • Les Hommes peuvent lire une plus petite écriture imprimée que les Femmes, par contre les Femmes entendent mieux.

    • Pourcentage du continent africain encore sauvage : 28%
      OK ? Maintenant écoutez ça : pourcentage du continent nord-américain encore sauvage : 38%

     

     

         

     

     



    • Sur tous les jeux de cartes, les 4 Rois représentent les 4 Grands Rois de l'Histoire : Pique : le Roi David / Trèfle : Alexandre Le Grand / Cœur :Richard Cœur de Lion / Carreau : Jules César.

    • 111.111.111 x 111.111.111 = 12.345.678.987.654.321

    • Vue générale de la statue  
    • Lorsque vous croisez une statue équestre dans un parc, si le cheval a ses 2 jambes avant en l'air, le personnage représenté est mort au combat. Si une jambe est en l'air, le personnage est mort des suites de blessures reçues au combat. Si les 4 jambes sont au sol, le personnages est mort de causes naturelles (pas au combat). Au passage, le cheval a des jambes, et non des pattes.

    • Qu'est-ce qui se produit le plus au mois de Décembre que dans n'importe quel autre mois ? la conception.

    • Gilet pare-balles TIMECOP II (Modèle Femme)   
    •   
    • Qu'ont en commun les gilets pare-balle, les escaliers de secours, les essuie-glaces  les imprimantes laser ? Tous ont été inventés par des femmes.
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    • Quel est le seul aliment qui ne se gâte pas ? Le miel.

    BONNE SOIREE


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    Une légende affirme qu’il y avait, autrefois, à la ferme du Vert-Buisson, dans la commune de Bruz, un merle blanc qui chantait tant et si bien qu’on venait de très loin pour le voir et l’entendre. Un jour, un renard qui le guettait depuis longtemps, rattrapa et allait le croquer comme un failli pierrot, lorsque l’oiseau prit la parole...

    Le merle blanc lança au renard : « Si tu veux me laisser la vie sauve et me rendre la liberté je te ferai faire un copieux déjeuner demain matin. C’est jour de marché à Rennes, les passants sur la route seront nombreux, ils auront des provisions de toutes sortes, et je réponds que tu feras un repas dont tu te souviendras longtemps. » Le renard accepta.

    Le lendemain, en effet, une bonne femme qui se rendait au marché, portait dans un panier, des œufs et des volailles. Tout à coup elle aperçut, sur le revers d’un talus, le merle blanc qui semblait blessé. Elle courut pour le prendre ; et dans sa précipitation renversa son panier, brisa ses œufs et jeta ses volailles dans le fossé. L’oiseau s’envola, et le renard, dans une haie, ne fit qu’un bond sur un superbe coq qu’il emporta dans sa tanière.

    Lorsqu’il eût déjeuné, le merle qui l’avait accompagné, lui dit :

    — Maintenant que te v’là rassasié, veux-tu rire un brin ?

    — Volontiers.

    — Eh bien suis-moi.

    Et il emmena le renard dans le sentier d’un petit bois où il était impossible à deux hommes de marcher de front. « Cache-toi dans un buisson, lui dit-il, et tu vas voir quelque chose de drôle tout à l’heure. » Bientôt, en effet, arrivèrent deux marchands de verres et de faïences qui portaient leurs hottes sur le dos, et marchaient, l’un suivant l’autre, dans l’étroit sentier.


    © Crédit photo : Les Exclamateurs

    Le merle, lui, chantait sur le haut d’un chêne pour attirer leur attention. Soudain ! il descendit de son arbre et alla se percher sur la hotte du premier marchand. Le second des voyageurs, en voyant cela, se dit en lui-même : « Ah, par exemple c’est tout de même trop d’audace, tu vas la gober. »

    Et il leva son bâton pour frapper l’oiselet qui s’esquiva adroitement. Mais le coup avait porté tellement fort sur le panier d’osier, que de nombreux verres et écuelles furent brisés. Le premier marchand se détourna et, furieux, s’élança sur son compagnon en frappant lui aussi de toutes ses forces sur la marchandise du pauvre diable, victime du méchant oiseau, qui vit avec tristesse ses écuelles et ses verres réduits en miettes. Devinez si les deux animaux, cachés dans le bois, riaient à gorge déployée !

    Une autre fois, le merle s’étant encore laissé prendre par le renard, lui dit :

    – Laisse-moi la vie et rends-moi la liberté ; je te promets un déjeuner meilleur que celui de l’autre jour.

    — Je le veux bien, répondit le renard, j’ai confiance en toi parce que tu ne m’as pas trompé jusqu’ici.

    — Alors, écoute-moi bien : il y a dans la cour de la ferme de l’Ecorbière, près de la rabine de Blossac, une toute petite maison où une poule va, chaque matin, pondre un œuf. Il te suffira d’y aller de bonne heure, pour t’emparer de la poule et de ses œufs.

    Dès le lendemain, avant que le jour fut levé, le renard alla rôder dans la cour de la ferme, et se glissa dans le fond de la loge du chien de garde. Ce dernier, un gros mâtin qui ne dormait que d’un œil, couché à deux pas sur un fumier, s’élança devant la porte de son gîte pour empêcher son ennemi d’en sortir. Lorsque le renard voulut se sauver, le chien l’étrangla d’un seul coup de mâchoire.

     

     

     

    A partir de ce jour, on entendit le merle blanc siffler, matin et soir, dans les lauriers de la ferme du Vert-Buisson.

     

     

     


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