• Demain je n'aurai pas le temps, je dois accueillir les Puntnaïres del Vallespi 

    En espérant que cela soit sous le soleil  comme aujourd'hui

     

    Légendes d'Île-de-France

     

     

    L’histoire merveilleuse

    que le bon Seine contait aux foyers paysans, dans les cabanes des clairières... Et il la contait d’une ardeur si communicative, qu’il opérait des conversions, même dès le premier soir. Alors, suivi de ses disciples, il reprenait sa marche interrompue, évangélisait de nouvelles foules ; et selon le dire de l’époque :

    Il n’y avait si grande beste
    A qui ne fist baisser la teste.

    Saint Seine l Abbaye - Saint-Seine-l Abbaye, Bourgogne

    L'Abbatiale de Saint-Seine-l 'Abbaye est à proximité des sources de la Seine.



    Enfin lui vint l’ordre du Ciel de faire halte en certain lieu et d’y construire une abbaye. C’était l’Abbaye de Saint-Seine.



    Exhortée par le chant d’une cloche invisible qui la guidait dans son travail, la troupe de ses néophytes ne tarda point d’en élever les murs. Le moutier jaillissait du sol comme une grande rose blanche, et il répandait la clarté, spirituelle et matérielle, sur tout l’ensemble du pays.

    Mais le mauvais esprit, qui était jaloux des précieux secours apportés aux humbles, déclencha l’invasion des guerriers d’Outre-Rhin. Les vases d’or furent volés avec les ornements du culte. Leur torche y sema l’incendie. Un rêve partait en fumée qui, cependant, bientôt renaîtrait de ses cendres, car l’invincible foi qui soulève les monts galvanisa ses premiers bâtisseurs. Reprenant la truelle, ils se remirent à l’ouvrage ; et les chevaliers de Bourgogne qu’avait gagnés l’exemple de leur foi, jurèrent d’assumer la garde du couvent. Ainsi n’eut-il plus à souffrir des sévices du barbare.



    Or, depuis ces tragiques épreuves, des années s’étaient succédé et le bon Seine, peu à peu, s’inclinait sous le poids de l’âge... Un jour, nous conte la Légende, il revenait à l’Abbaye, après de longues randonnées où il avait prêché les foules, perclus de fatigue, mais le cœur jovial, car ses prédications lui avaient recruté de nombreux adeptes. Il était monté sur un âne, fidèle compagnon de ses déplacements. Songez qu’il avait tant marché au cours de sa rude existence, et que ses pauvres jambes gourdes se refusaient à de nouveaux efforts !

    Parvenu au bout de sa route, à deux toises de l’Abbaye, l’animal fit halte aussitôt devant une pierre en forme de dalle, qui se trouvait là, nul ne savait depuis combien de temps et, pour permettre à son vieux cavalier une descente moins pénible, il s’agenouilla sur cette pierre. Mais prodige miraculeux, voici que le genou de l’âne y creusa un trou profond. Quand la bête se releva, une eau d’une source inconnue en jaillit,

    blanche comme neige ; la Seine enfin voyait le jour...



    Or, depuis ces événements, il s’établit dans la Bourgogne une croyance merveilleuse affirmant que ce religieux avait reçu le don céleste de faire choir la pluie ou briller le soleil.

     saint Seine

    On le promut au rang des Saints... On voit encore sur la pierre qui sert de borne à l’Abbaye une sorte de bas-relief qui le figure sur son âne.

     

    Borne délimitant les territoires des abbayes de Saint-Seine et de Flavigny. Un personnage est gravé sur chacune des faces : saint Pierre tenant les clés indique la direction de Flavigny dont il est le patron, alors que saint Seine illuste la légende selon laquelle il acquit le territoire de son monastère en parcourant son pourtour en une journée, monté sur un âne.
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    A tous  à lundi

     


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  • Légendes de Champagne-Ardenne

     

    Cette célèbre légende ardennaise qui date du XII ième, raconte l'histoire du cheval Bayard et des quatre fils Aymon.

    Cette légende est aussi connue sous le nom du personnage principal, "Renaud de Montauban", où Charlemagne apparait comme perfide et sournois à l'inverse des quatre frères qui restent toujours fidèles au code de l'honneur chevaleresque.

    Très populaire au moyen-âge, la légende relate l'histoire des quatre fils du duc Aymon, vassal de Charlemagne.
    Afin d'être fait chevalier, Allard, Guichard, Renaud et Richard(et) partent à la cour de l'empereur et le servent honorablement. Mais à la suite d’une discussion qui survient au cours d’une partie d’échecs, Renaud blesse mortellement Bertolai, le neveu de Charlemagne.

    Quatre frères Aymon
    Les quatre frères Aymon

    Pour fuir la colère de l’empereur, Renaud est obligé de s'éloigner de la cour. Monté avec ses trois frères sur leur unique cheval Bayard, ils s'enfoncent dans la mystérieuse forêt d'Ardenne et sèment rapidement leurs poursuivants grâce au pouvoirs magiques de Bayard qui est capable de franchir une vallée d'un seul saut. Là, avec l'aide de leur cousin, Maugis, enchanteur et un peu voleur, ils construisent la forteresse de Montessor sur un rocher surplombant la Meuse.

    Mais au bout de sept ans Charlemagne connaît leur retraite et il fait le siège du château avec une troupe importante. A cause de la traitrise d'Hervé de Lausane, le château est sur le point d'être pris mais grâce à un passage souterrain les quatre frères s'enfuient du château et se réfugient une nouvelle fois dans les profondeurs de la forêt ardennaise.

    Tous quatre, Renault, Allard, Richard et Guichard(et), sur leur cheval magique Bayard, fuient sans cesse et franchissent la Meuse d'un bond immense.
    La colère de Charlemagne ne s'apaisera qu'avec le sacrifice de Bayard, précipité dans la Meuse. Mais par les nuits sans lune, le fougueux destrier revient parfois hanter la forêt d'Ardenne.

    Monument: Œuvre du sculpteur Albert PONCIN 1950

    Ce weekend  samedi

    dimanche

    Pour ceux et celles qui attendent de mes nouvelles , dites vous bien que dans vos aminautes il y en a une qu'est pas comme les autres,

    En réalité  j'ai ce nodule depuis la naissance , :malformation congénitale  ,ouf  merci  la science !!!! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • J'espère que vous avez passé un excellent week-end , ici 2  belles journées mais dimanche soir orage sec  et toute la semaine sera idem  soleil et pluie .

    Légendes du Centre

     

     

    La légende veut qu’en 732, certains Arabes en fuite après la victoire de Charles Martel aient trouvé refuge dans le Veron. Les habitants de Savigny-en-Veron, commune voisine d’Avoine, en seraient donc les descendants, d’où leur surnom de « Bédouins ».

    D'après la tradition orale locale, rapportée par des écrivains Tourangeaux, les habitants de Savigny

    et de la presqu'île du Veron (  Entre Loire, Vienne et Indre, ce bon pays de VERON a longtemps constitué une presqu'île repliée sur elle-même. Ce petit territoire propose des espaces naturels variés qui raviront promeneurs et pêcheurs.  )  

        

    descendraient donc des maures vaincus à la bataille de Poitiers. L'histoire locale fait état de prisonniers musulmans parqués dans cette région marécageuse au VIIIème siècle . De nombreux habitants portent des patronymes tels que Mureau, Moreau.

    Bon lundi, bonne semaine

     


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  • Légendes de Bretagne

     

    La terrible légende des sonerien Du

      


     

     

    « Sonerien Du en breton, soit deux sonneurs bigoudens qui furent injustement pendus à la place de deux brigands qui sévissaient dans la région à la même époque (on estime ces faits aux XVIIIe / XIXe siècles).

    Il faut savoir qu'en ce temps-là la richesse des gens se voyait sur le costume. Plus une personne avait du bien, plus son costume était brodé. Les "Sonneurs Noirs" étaient appelés ainsi car pauvres, leur costume ne portait aucune broderie et, de ce fait, était noir. Ces Sonerien Du, avaient l'habitude d'animer mariages et autres fêtes, ne demandant pour salaire qu'à boire et à manger. Jamais vraiment fatigués de jouer, leurs prestations étaient réputées interminables. Il leur arrivait souvent de s'endormir dans les fossés, rentrant chez eux, repus de trop de boisson...

    On dit aussi qu' à l'époque, les mariages bretons ne se terminaient que lorsque la musique s'arrêtait, et la légende raconte que les Sonerien DU, les faisait durer souvent plus de 3 jours et 3 nuits. Adulés du " petit peuple ", ces deux sonneurs étaient les plus populaires du pays bigouden.


    Cette situation ne plaisait guère aux bourgeois du pays (qui voyaient leurs ouvriers plus occupés à célébrer mariages et fêtes qu'à travailler), ni au clergé, car la musique et les danses traditionnelles étaient purement et simplement des rites païens !


    Si bien que le jour où deux brigands de grand chemin furent arrêtés par la maréchaussée et que, sur la route, ils touvèrent les Sonerien Du, ivres mort, dormant, dans le fossé, nos gens d'armes acceptèrent, contre monnaie sonnante et trébuchante, de les substituer les uns aux autres.


    Ainsi, nos deux sonneurs furent pendus, sans aucune forme de procès, au lieu dit « ar justiciou » (Les justices) en Pont L Abbé, à la grande joie de l'église et de la bourgeoisie Bigoudène. Bien sûr, cette nouvelle se répandit comme une traînée de poudre dans le pays et la population fut scandalisée par cette nouvelle.


    Parallèlement, une épidémie de peste dévasta le pays Bigouden, celle-ci s'ajouta à la légende. En effet, les corps des 2 sonneurs, excommuniés, furent laissés en l'état, à l'endroit même où ils furent pendus, et la légende raconte que le fait de toucher leurs corps immunisait de la peste. Ainsi, ils passèrent du statut de musiciens populaires au statut de porte-bonheur.


    Depuis, les femmes bigoudènes, lorsqu'elles cassaient des assiettes, allaient jeter les morceaux à l'endroit où les Sonerien Du ont été finalement enterrés, non loin du lieu dit « Ar justicioù » où ils furent pendus, car cela portait bonheur. Ces morceaux de faïence étaient appelés des « bravigoù


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