• Jane Goodall,

    Jane Goodall est une primatologue, éthologue et anthropologiste britannique. Sa renommée est mondiale depuis qu’elle a consacré sa vie à l’étude des chimpanzés. Ces travaux, en immersion, ont permis de prendre conscience que ces grands singes utilisaient des outils et qu’ils se montraient parfois carnivores. Ces découvertes ont permis de redéfinir le concept d’Homme et ont contribué à bouleverser notre vision de ces primates et des animaux en général. Récompensée et distinguée à de nombreuses reprises, elle est notamment devenue messager des Nations unies pour la paix.


    Jane Goodall a consacré toute sa vie à l'étude des chimpanzés, avec lesquels elle entretient toujours une très grande proximité.

    Carrière scientifique de Jane Goodall

    Invitée au Kenya par une amie, Jane Goodall y fait la rencontre du célèbre paléoanthropologue kényan Louis Leakey en 1957, à l’âge de 23 ans. Rencontre fructueuse, puisqu’elle devient son assistante.

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    Mais c’est trois ans plus tard, en 1960, que son travail commence réellement. Passionnée depuis toujours par les animaux, elle décide de s’installer en Tanzanie afin d’observer minutieusement les chimpanzés. Elle entame alors une étude qui deviendra la plus longue jamais menée sur le terrain.

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    Durant le mois de septembre, elle fait une découverte jusque-là insoupçonnée. Alors qu’on pensait les chimpanzés strictement végétariens, elle surprend une troupe en train de manger de la viande. Le mois suivant, une autre observation allait bouleverser notre perception de ces grands singes. En effet, elle constate qu’un chimpanzé recourt à un morceau de paille qu'il enfonce dans une termitière afin de manger les insectes posés dessus. Le photographe et réalisateur Hugo van Lawick, qui devient son mari entre 1964 et 1974, devient le premier à filmer une telle scène. Ces animaux utilisent donc l’outil, concept qui, pensait-on à l’époque, était le propre de l 'homme

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    Jane Goodall est partie vivre dans la forêt auprès des chimpanzés dès l'âge de 26 ans. C'est là qu'a commencé cette magnifique histoire. © Institut Jane Goodall France

    Durant les années suivantes, ses recherches ont amené à reconsidérer la place de l’Homme, des primates mais aussi des autres animaux dans le règne animal. Les chimpanzés sont des êtres doués d’une grande intelligence, d’une sensibilité forte, et maintiennent des relations stables entre individus apparentés tout au long de leur vie.

    En 1964, Jane Goodall crée le centre de recherche de Gombe Stream en Tanzanie, toujours en place aujourd’hui. Deux ans plus tard, elle obtient sa thèse d’éthologie à l’université de Cambridge, après avoir notamment publié des articles dans le National Geographic.

    C’est en 1977 qu’est fondé aux États-Unis l’institut Jane Goodall, une organisation internationale visant à la conservation de l’environnement et du monde sauvage, toujours au cœur des préoccupations actuelles. L’institut Jane Goodall France a quant à lui été créé en 2004.

    Jane Goodall a consacré toute sa vie à l'étude des chimpanzés, avec lesquels elle entretient toujours une très grande proximité.

    Par son travail de terrain remarquable, passant de nombreuses heures avec des chimpanzés à qui elle donna un nom plutôt qu’un numéro, elle a profondément bouleversé l’éthologie et a jeté la lumière sur la remarquable intelligence de nos proches cousins, à l’instar d’une Dian Fossey à la même époque focalisée sur les gorilles, mais qui, malheureusement, connut un destin plus tragique.

    L'institut Jane Goodall France est une association loi 1901 sans but lucratif, reconnue d’intérêt général. Sa mission est la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable des communautés locales et l’éducation environnementale. L’institut Jane Goodall France, un des 28 instituts de par le monde, mène divers programmes et campagnes en France et soutient des projets en Afrique.
    L'institut Jane Goodall France est une association loi 1901 sans but lucratif, reconnue d’intérêt général. Sa mission est la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable des communautés locales et l’éducation environnementale. L’institut Jane Goodall France, un des 28 instituts de par le monde, mène divers programmes et campagnes en France et soutient des projets en Afrique. © Institut Jane Goodall France

    À 80 ans, Jane Goodall continue de travailler et de militer sans relâche pour la préservation de la planète. En voyageant en moyenne 300 jours par an à travers des dizaines de pays, elle transmet son expérience de vie, son message de paix et d’espoir pour qu’ensemble nous fassions de ce monde un endroit où il fait bon vivre en harmonie ; animaux, humains et environnement.

    Distinctions et récompenses de Jane Goodall

    • 1963 : remise de la récompense Franklin Burr, de la National Geographic Society, pour sa contribution à la science
    • Avril 1966 : thèse d’éthologie à l’université de Cambridge
    • 1980 : remise de l’ordre de l’Arche d’or pour la conservation par le prince Bernhard des Pays-Bas
    • 1987 : remise de la récompense Albert Schweitzer, décerné par l’Institut du bien-être animal de Washington
    • 1990 : prix Kyoto pour la science, récompense prestigieuse considérée comme l’équivalent du prix Nobel au Japon
    • 1995 : commandeur de l’ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II
    • 1996 : médaille Kilimandjaro d’honneur de la Tasmanie
    • 1998 : réception du Disney Animal Kingdom Eco Hero Award
    • 2001 : prix Gandhi pour la non-violence
    • Avril 2002 : nommée messager de la paix par Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies
    • 2003 : prix Prince des Asturies pour la recherche scientifique
    • Février 2004 : anoblie et nommée dame de l’Empire britannique par le prince Charles
    • Novembre 2005 : création d’une cuvée « Grands Singes 2004 » en honneur de Jane Goodall
    • Janvier 2006 : remise des insignes d’officier de la Légion d’honneur par le Premier ministre français Dominique de Villepin
    • Janvier 2006 : médaille d’or des 60 ans de l’Unesco
    • Juin 2007 : de nouveau nommée messager pour la paix par le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon
    • 2009 : marraine de l’Année internationale du gorille, organisée par les Nations unies
    • 2009 : le magazine américain New Scientist la range parmi les dix meilleurs scientifiques du monde

         

    Sa dédicace

    L'Institut Jane Goodall France remercie sincèrement Futura-Sciences pour cette tribune permettant de diffuser une information de qualité sur nos si proches cousins. Chacun de nous compte, chacun de nous a un rôle à jouer.

    JANE GOODALL: La véritable amie des chimpanzés


     

     


    16 commentaires
  • Quel beau temps , ce week-end fût magnifique

     

          

    j'ai vu les nouveaux exploits de mon petit-fils  ,il sait ouvrir et fermer son livre et écouter la mélodie qu'il aime le mieux, mettre ses jouets dans le coin ,pour être plus haut  !!!!  ; en quinze jours  ce n'est pas croyable  ,voila c'était sa dernière semaine avec maman , aujourd'hui elle reprenait à 14h    ,donc chez la nounou jusqu'à 18h  . Cela fait déjà un mois que Jenny  l'avait familiarisé avec cette dame .

    Mais la semaine prochaine ,les horaires de papa lui permettront que lui puisse le reprendre à 13h30 , une semaine sur trois  Jason est heureux .ils seront entr'hommes hihihihi   

    barre de separation

    Je pense que cette année je pourrai y aller  , difficile de trouver une place  , les 3 bus  sont déjà  remplis , je dois tel jeudi pour savoir si ,il y aura un bus supplémentaire , !!!!

     

    La Passion d'Esparreguera

    Depuis le XVIe siècle le Grand Théâtre de La Passion, une réminiscence des anciens drames médiévaux, est représenté à Esparreguera.

    Comme une survivance des anciens drames, mystères et miracles du théâtre médiéval européen, cette ville organise depuis le XVIe siècle

    La Passion du Christ

    des représentations de la Passion du Christ montées et interprétées par des amateurs du village qui transmettent parfois le rôle d'un

    même personnage de père en fils. Ces représentations sont jouées dans le Grand Théâtre de La Passió.

    Elle est divisée en deux parties et 48 tableaux : vie publique de Jésus et Passion, et, la seconde : Mort et Résurrection, représentées le matin et l'après-midi.

    Gran estrena de temporada a La Passió d’Esparreguera

     

     

    Date:
    Du 9 mars 2014 au 4 mai 2014
    Lieu:
    Esparreguera (Barcelone. Catalogne)

    Temps de Passions, le goût du sacrifice

     

     

     


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  • Voila une journée gorgée d'eau, eh oui  cela arrive !!!! pluie  prévue encore demain  ,dommage je vais à Montpellier  samedi  matin et reviendrai  lundi dans la matinée , croisons les doigts

     

    Parcours d'une pianiste hors norme

     

    « Subitement, j'ai pris conscience que la musique n'était pas uniquement liée au piano. J'ai mesuré l'étroitesse de mon horizon, moi qui avais abordé le piano comme une bouée de sauvetage, en ingurgitant tout ce que je pouvais en un temps record, entre 9 et 15 ans. Je suis sortie d'une période où j'abordais les œuvres comme elles me venaient. Je me suis mise à réfléchir. Jusqu'à une paralysie névrotique. Tant que je n'avais pas envisagé toutes les options d'une œuvre, je n'avançais plus. Une fois que je les avais toutes en tête, je ne me décidais pas. En musique, tout, et son contraire, est valide. C'est le festival de musique de chambre du violoniste Gidon Kremer, à Lockenhaus, qui m'a appris à mettre les éléments en perspective. Et à trancher. Aujourd'hui, j'attaque une œuvre directement au piano, dans la matière musicale, car je tiens à cette dimension primitive de plaisir. 

    En 1991, après avoir hésité à s'établir dans cette Allemagne dont elle aime la littérature mais pas l'ordre rigide, Hélène Grimaud prend du recul à Tallahassee (Floride). Un regard change sa vie : celui d'une louve qu'un vétéran du Vietnam garde chez lui. Aujourd'hui encore elle ne peut mettre de mots sur cette rencontre, mais parle d'« une reconnaissance mutuelle ». Elle passe un diplôme afin d'obtenir l'autorisation d'élever des loups chez elle, et espère maintenant achever son doctorat d'éthologie. Avec acharnement, la pianiste cherche un grand terrain, loin de toute habitation, mais proche d'un réseau de communication qui lui permettra de continuer d'exercer son métier. Les agents immobiliers du Connecticut lui proposent de somptueuses demeures.

    Elle opte pour une masure à retaper et quelques hectares de bois sans vis-à-vis. Là, derrière un double grillage, dans l'enclos même, louve parmi les loups, elle peut observer ses congénères en noircissant des cahiers entiers de notes.
    Hélène Grimaud parle d'une relation d'égalité avec ses loups.

     

    « Si, parmi eux, vous n'êtes pas présent à 100 %, cela peut devenir dangereux. Rien n'est jamais acquis, chaque comportement dépend de l'organisation hiérarchique de la meute »

     précise-t-elle en enfilant une combinaison et des bottes matelassées avant de franchir la porte de l'enclos.

    « Je n'ai pas peur d'être mordue, mais pour vous reconnaître, vous tester, le loup commence par mordre vos vêtements. Si je porte une veste que j'aime bien et que je le repousse, même gentiment, j'instaure un rapport agressif risqué. Aussi, là, je suis tranquille. »

    Nous pas, quand, dans une décontraction constamment vigilante, elle joue avec les loups, les prend à bras-le-corps, leur mordille l'oreille tout en vous engageant à poursuivre la discussion. Le silence vous semble plus prudent. On s'en voudrait que, d'une faute d'attention, la belle n'héritât d'un coup de croc. Plus loin, elle s'agacera que les médias exploitent sa passion animale. Une fois encore, son image lui échappe. Sa maison de disques lui en refuse non seulement le contrôle, mais va jusqu'à imprimer des traces de pattes de loup sur son dernier album Beethoven...


      Hélène Grimaud s'enflamme alors pour justifier sa passion pour le seul prédateur rivalisant avec l'homme. Dans les sociétés anciennes, de Romulus et Remus

    à Gengis Khan, en passant par les tribus indiennes, le loup fut un modèle avant de devenir la face féroce de l'inconscient humain, à exterminer coûte que coûte. Surtout depuis que, il y a deux mille ans, naquit l'« agneau de Dieu ».
    Les loups ont aidé la pianiste à se reconstruire en lui créant des obligations de présence. Elle ne s'absente jamais plus de dix jours et n'accepte donc pas n'importe quel concert. Elle puise une force nouvelle dans son contact viscéral avec la nature, qui relativise les faux-semblants de la vie d'artiste. De jour comme de nuit, il faut nourrir les loups, jamais à heure fixe ni en disposant la viande au même endroit, ou alors ils deviennent soit névrosés, soit léthargiques.

    Hélène Grimaud affirme même que ses animaux l'ont réconciliée avec le genre humain, tant elle s'émerveille des classes d'enfants qui défilent chez elle, dénués de tout a priori. Entre piano et loup, elle ressurgit plus forte encore pour des concerts tout en énergie où chaque œuvre, au lieu d'être noyée dans une opulence sonore envahissante, est cernée, condensée au plus profond de sa pulsation vitale. Elle offre ses doutes comme des certitudes, se livre et s'abandonne dans des tensions aiguës, rarement apaisées. Très physique, remuante, elle a conscience de parfois provoquer un malaise en concert. « Si je ne projette aucune charge émotionnelle, autant rester chez moi. »
    Hélène Grimaud évolue doucement. Moins de concerts avec des œuvres de longue haleine où personne, ni elle ni le public, ne peut décrocher en cours de route.

     


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